C’est triste de voir le Sénégal, un modèle de démocratie en Afrique, basculer dans une spirale de drames inqualifiables.
Jamais dans l’histoire de notre chère nation, la montée des périls n’a atteint un niveau d’alerte aussi alarmant.
Le monde entier connaissant la douceur et les hautes qualités humaines toujours exaltées dans ce pays, se demande comment en est on arrivé à ce stade d’animosité inouïe ?
Malheureusement l’Etat ne presse pas le pas pour stopper cette dégénérescence galopante dont il est en grande partie responsable.
Bien au contraire en poursuivant son dessein de vouloir réduire l’opposition signifiante à sa plus simple expression et museler une certaine presse, il contribue à attiser le feu.
Ainsi, des opposants et journalistes insoumis au régime sont systématiquement arrêtés pour un simple post qui irrite le pouvoir.
Pendant ce temps des proches de la mouvance présidentielle peuvent dire ou faire des choses passibles d’emprisonnement sans en être inquiétés.
Le deux poids deux mesures dont on ne cache plus la gravité en dit long sur l’état piteux de notre justice qui n’a d’yeux que pour le prince.
Et que dire des forces de défense et de sécurité ? Elles aussi ne déambulent que pour le prince. Le mensonge à ciel ouvert servi face aux caméras du monde révèle si besoin en est encore la décrépitude de nos institutions.
Dans un tel pays où les fondamentaux du droit s’éclipsent, il faut s’attendre à là médiocrité, à une déchéance tous azimuts…. Bref à l’anarchie.
Pas étonnant dans ce cas de figure, de voir notre Etat s’acharnait sur un groupe presse qu’il a presque tout dépouillé.
Ça vole très bas dans ce pays où la haine à fleur de peau, monte crescendo. Vivement que le soleil de la liberté reprenne ses droits sous nos cieux et brille de mille feux.
Jean Nzalé