Santé : Roche diversifie son programme d’accès mondial dans les pays à revenu faible

Roche élargit son programme d’accès mondial au-delà de la lutte contre le VIH pour y intégrer des tests diagnostiques de la tuberculose, de l’hépatite et du papillomavirus humain

Roche (SIX : RO, ROG ; OTCQX : RHHBY) a annoncé aujourd’hui que le Programme d’accès mondial s’étend au-delà de la lutte contre le VIH pour y intégrer le Mycobacterium tuberculosis (MTB ou bacille de Koch), les hépatites B et C (VHB et VHC) et le virus du papillome humain (VPH) dans les pays à revenu faible et moyen où le fardeau de la maladie est le plus lourd.

L’expansion du Programme d’accès mondial souligne l’engagement de Roche en faveur de l’amélioration de l’accès à des ressources rentables, de la mise en œuvre de programmes à grande échelle et de la contribution à l’éradication des maladies dans les régions qui en ont le plus besoin.

« Grâce à des options de traitement efficaces pour lutter contre ces agents infectieux et à un meilleur accès des patients au diagnostic, la détection précoce peut contribuer à sauver des vies et à soulager les souffrances », a déclaré Michael Heuer, PDG de Roche Diagnostics. « À titre de leader des tests diagnostiques des maladies infectieuses, Roche s’engage à apporter son soutien aux objectifs d’éradication des maladies à l’échelle mondiale. »

« L’accès à des résultats de tests diagnostiques de pointe implique qu’un plus grand nombre de patients reçoivent un diagnostic approprié et un traitement adéquat, ce qui permet de sauver des vies », a déclaré David Ripin, directeur scientifique de la CHAI (Clinton Health Access Initiative).

« Des prix accessibles peuvent faire la différence entre un patient qui reçoit un diagnostic de qualité ou non », a déclaré Catharina Boehme, PDG de la Foundation for Innovative New Diagnostics (FIND), une organisation mondiale à but non lucratif qui se consacre à la mise au point et à la prestation de services de diagnostic de maladies, dont la tuberculose et le VHC. « Alors que la tuberculose tue désormais plus de personnes que le VIH, FIND est heureuse d’avoir épaulé Roche dans l’expansion du programme d’accès mondial pour combattre ces autres maladies mortelles. »

L’accès au dépistage, à la détection précoce et à la prévention de la transmission réduit la propagation de la maladie. La tuberculose est une crise sanitaire majeure et la principale cause de mortalité provoquée par les maladies infectieuses à l’échelle du globe.

L’accès aux tests diagnostiques de l’hépatite causée par le VHB et le VHC améliorera les perspectives d’éradication de ces infections chroniques. Par ailleurs, le dépistage par test ADN du VPH permet d’identifier avec plus de précision les femmes qui risquent de développer un cancer du col de l’utérus que les autres méthodes de dépistage.

Grâce à la vaccination et un dépistage adéquat, le cancer du col de l’utérus devient une maladie évitable. Il est important de noter que l’infection par le VPH augmente le risque de transmission du VIH tant chez les hommes que chez les femmes.

De la même façon, les femmes vivant avec le VIH sont de quatre à dix fois plus susceptibles de développer un cancer du col de l’utérus. Le dépistage de l’infection conjointe (VIH + VPH) peut améliorer considérablement les décisions relatives à la prise en charge de la maladie et permettre de prodiguer des soins appropriés aux patients.

Dans son ensemble, le Programme d’accès mondial comprend désormais le diagnostic moléculaire de la charge virale du VIH-1, le diagnostic précoce du VIH-1 et du VIH-2 chez le nourrisson, la carte de séparation du plasma cobas®, un dispositif innovateur de collecte de plasma, le MTB (bacille de Koch) et le MTB – RIF/INH (bacille résistant à la rifampicine – RIF – et à l’isoniazide – INH), les hépatites B et C et le papillomavirus humain. Tous ces tests sont effectués sur les plateformes cobas® 4800/6800/8800 correspondant à différents besoins en termes de volume d’analyse, grâce à la carte de séparation du plasma cobas® qui véhicule les échantillons en provenance de régions reculées et de sites éloignés vers le laboratoire central où ils font l’objet d’un traitement approfondi.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 36 millions de personnes vivent avec le VIH à l’échelle mondiale. Seulement 21,7 millions de personnes reçoivent un traitement antirétroviral et, parmi ces personnes, seulement 47 % ont une charge virale supprimée.
La tuberculose est un problème de santé mondial majeur et la principale cause de décès dus aux maladies infectieuses à l’échelle planétaire. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que près de 1,7 milliard de personnes sont infectées par le MTB (bacille de Koch) et qu’il y a eu près de 10 millions de nouveaux cas de tuberculose et plus de 1,6 million de décès provoqués par la maladie en 2017.

L’hépatite virale demeure un grand fardeau pour la santé publique. Elle tue plus de 1,34 million de personnes chaque année et entraîne une mortalité en hausse. On estime à 71 millions le nombre de personnes infectées par l’hépatite C , tandis que 257 millions de personnes seraient infectées par l’hépatite B. La plus grande partie de la charge de la maladie est supportée dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

Selon l’OMS, il y a environ 570 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus et 311 000 décès pour cette cause dans le monde chaque année, dont près de 90 % des cas dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. , Comme le virus du papillome humain (VPH) est la cause de pratiquement tous les cas, le dépistage de l’ADN du VPH permet d’identifier les femmes à risque. Une vaccination, un dépistage et un traitement adéquats permettent d’éliminer près de 100 % des cancers du col de l’utérus.

Source African Media Agency (AMA)

 

 

Oumou Khaïry NDIAYE
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