Procédant à la célébration du travail, les travailleurs de l’énergie ont haussé le ton. Ils ont dénoncé les saisies conservatoires récurrentes sur les comptes de Senelec par des sociétés (Itoc, Akilee, etc.) soutenues par de puissants lobbies.

La situation du personnel de la production de la Senelec est plus que préoccupante avec la mise en service des postes électriques de Tamba, Kolda, Ziguinchor du réseau interconnecté 225 KV, l’arrêt et l’extinction des centrales régionales de production et la prolifération des IPP.

En sus de cela, deux autres affaires continuent de polluer la vie normale de l’entreprise : il s’agit des saisies conservatoires récurrentes sur les comptes de Senelec par des sociétés (Itoc, Akilee, etc.) soutenues par de puissants lobbies. Le Sudeten interpelle l’Etat qui doit met-tre fin à cette mascarade «où Itoc Sa et Akilee, dans un premier temps fautifs et coupables se retrouvent maintenant victimes et accusateurs par le biais d’on ne sait quel tour de passe-passe juridique».

Selon les membres du Syndicat unique et démocratique des travailleurs de l’énergie (Sudeten), «La Senelec dans sa mission de service public doit assurer et garantir la continuité de service». L’autre imbroglio juridique, selon eux, concerne Akilee qui malgré la rupture du contrat, continue toujours avec le soutien de certains lobbies à snober la Senelec et projette de rentrer par « une porte dérobée » dans la nouvelle structuration de Senelec !».

S’agissant des goulots d’étranglements de l’entreprise, ils ont listé les préoccupations de l’heure entre autres «la retraite complémentaire et la gestion du FOPES qui demeurent problématiques face au dilatoire et à l’expectative des autorités de Senelec».

Selon eux, «Il urge de trouver les solutions idoines pour remettre cet outil sur pied, apporter les redressements nécessaires dans sa gestion et son fonctionnement afin qu’il retrouve sa crédibilité et sa capacité financière lui permettant de remplir sa mission de promotion sociale des travailleurs.

En ce qui concerne la fête du travail, ils soulignent, «La Fête du 1er mai est pour le monde du travail en général et pour nous en particulier, un moment privilégié d’introspection sur notre activité syndicale, d’analyse critique sur notre organisation, nos réussites et nos échecs. C’est l’occasion de procéder à un bilan d’étape en donnant la parole aux militants et sympathisants à la base pour qu’ils se prononcent directement et librement sur le fonctionnement de leur syndicat et de l’entreprise. C’est le lieu pour nous aussi de rendre hommage à nos camarades disparus et de prier pour eux».

Profitant de l’occasion, ils ont réaffirmé leur sympathie et leur solidarité envers tout le monde du travail en lutte pour la défense de l’emploi et l’amélioration de leur situation sociale.

Le Mandat