M. El Hadji Ndiogou Diouf, secrétaire général du Ministère de la Famille et des solidarités, en compagnie de Mme Hélène de Bock, Ambassadrice de Belgique à Dakar, a procédé au lancement de la deuxième phase du programme du Programme Jigeen Ni Tamit 2.0 et en même temps les travaux du Comité de pilotage chargé de la mise en œuvre de cet important projet qui ambitionne d’accompagner 250 entreprises agroalimentaires féminines dans les régions de Thiès, Louga, Ziguinchor et Kolda.
Mme Hélène de Bock, Ambassadrice de Belgique à Dakar, a tenu à préciser que : « L’autonomisation économique de la femme est un élément essentiel du développement durable d’un pays en particulier quand on veut atteindre une nation souveraine prospère et juste. C’est un plan central de la vision Sénégal 2050 des nouvelles autorités et c’est un honneur et un plaisir pour moi, l’ambassadeur de Belgique de pouvoir venir en appui à l’initiative dans ce domaine. La deuxième phase du programme Jigeen Ñi Tamit qui va de 2022 à 2026 et qui a pour but de soutenir les entrepreneures sénégalaises actives spécifiquement dans le domaine de la transformation agro-alimentaire. Quelles sont les femmes concernées ? l’objectif du programme est justement de venir en soutien entre 200 et 250 femmes qui sont à la fois dans les régions de Thiès et de Louga, qui était déjà repris dans le présent programme mais d’étendre ce programme, de consolider de ce qui est fait à Thiès et à Louga et d’étendre le programme à Ziguinchor et Kolda ».
D’aprés Mme Hélène de Bock, ce sont des femmes qui sont actives en agro-alimentaire, différents domaines, des fruits et légumes, l’Halieutique.
Elle rajoute: « Ces femmes, nous allons les accompagner de manière très spécifique de Quatre axes centraux, c’est l’augmentation de leurs capacités managériales, l’augmentation de soutien de leurs capacités transformatrices et techniques, l’amélioration de leur accès au financement et aux intrants et l’amélioration finale de leur accès au marché. Ce deuxième projet quinquennal, nous sommes à un financement qui est en dessous de 3 millions d’euros ».
M. El Hadji Ndiogou Diouf, secrétaire général du Ministère de la Famille et des solidarités, avance : « Il s’agit du lancement du projet Jigeen Ñi Tamit (JNT) 2.0, dans sa deuxième phase, qui est le fruit de la coopération entre la Belgique et le Sénégal et c’est la deuxième phase de projet parce qu’il avait une première phase de 2017 à 2021, cette phase-là a déjà commencé en 2022 pour échoir en 2026. Donc, il s’agissait de lancer les travaux du Comité de pilotage chargé de la mise en œuvre de cet important projet. La première phase a été déroulée avec succès. Cette deuxième phase aurait pu commencer en 2022 mais c’est maintenant qu’elle commence effectivement puisque depuis qu’on est dans la formulation, il y a eu un tout petit peu de retard dans le démarrage mais n’empêche, l’échéance de 2026, sa clôture, elle est pour l’instant maintenue, ce qui traduit une volonté de concentrer toutes les activités dans cet intervalle de temps de réaliser les résultats attendus ».
D’après les termes de référence, l’Autonomisation économique durable des femmes occupe une place importante dans l’Agenda National de Transformation Sénégal 2050 « Pour une nation souveraine, juste et prospère », nouveau référentiel des politiques publiques. Toujours d’après le document, son Axe 1 « Une Economie compétitive » met l’accent sur l’implication et la participation des femmes dans la création de richesses et d’emplois, notamment dans les filières compétitives, et son axe 2, « Capital humain de qualité et Equité Sociale » donne une place importante à la femme, particulièrement à son autonomisation.
« Le Programme « Jigeen Ñi Tamit (JNT) » 2017-2026 est mis en œuvre par le Ministère de la Famille et des Solidarités (à travers sa Direction de l’Autonomisation Economique et Financière qui en assure la tutelle technique) en partenariat avec l’APEFE, agence de coopération de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Wallonie, sur financement de la Coopération Belge au Développement. Il vise à renforcer l’entrepreneuriat féminin dans le domaine de la transformation agroalimentaire, et est en parfaite adéquation avec ces orientations nationales et avec les documents stratégiques du MFS, de même qu’avec les cadres stratégiques panafricains et l’Objectif de Développement Durable N°5 « Egalité entre les sexes », précise-t-on dans les termes de référence.
Et les TDR de préciser : « Après une première phase (2017-2021) concentrée dans les régions de Thiès et de Louga, en 2022-2026 le Programme consolide son action dans ces régions, tout en l’étendant dans celles de Ziguinchor et de Kolda. L’ambition est d’accompagner au total 250 entreprises agroalimentaires féminines actives dans les filières lait, halieutique, fruits et légumes, afin d’améliorer leur développement et leur organisation, et d’autonomiser les femmes entrepreneures de manière durable. Pour la phase 2022-2026 du Programme, l’accompagnement des entreprises ciblées porte sur 4 axes : le renforcement des capacités managériales ; le renforcement des capacités techniques en transformation ; l’amélioration de l’accès au financement et aux facteurs de production ; l’amélioration de l’accès au marché ».