Guy Marius Sagna a, à nouveau, dénoncé des pratiques au sein de la grande muette. Dans une note, le parlementaire révèle une disparité dans la distribution des primes des agents des forces de défense et de sécurité. Aussi il interpelle les ministres et autorités militaires concernés au premier chef.
«Les primes journalières pour l’alimentation (Pja) des agents des forces de défense et de sécurité déployés lors des élections au Sénégal posent problème. Certains policiers (Gmi), militaires reçoivent 30.000 F Cfa ou 20.000 F Cfa pendant que d’autres reçoivent 16.000 F Cfa ou 15.000 F Cfa ou même 10.000 F Cfa. Cette différence doit être réglée et si elle se justifie, elle doit être expliquée. Le ministre de l’Intérieur et le ministre des Forces armées seront interpellés», dénonce le député qui s’attend à des réponses précises et claires sur ces faits.
Abordant par ailleurs l’organisation du scrutin des législatives anticipées, il invite le ministre de l’Intérieur à prendre en compte les recommandations formulées. « Félicitations en passant au ministre de l’Intérieur et à tous les agents de son ministère pour la qualité de l’organisation des élections législatives. Les suggestions devront être prises en compte pour l’amélioration de l’organisation des élections», fait-il savoir.
Sur un autre registre, Guy Marius Sagna a encore interpellé le ministre de la Santé sur les stagiaires du centre hospitalier régional de Ziguinchor. Le député dénonce un traitement illégal que subissent ces agents qui sont en position de stage durant plusieurs années et qui peinent à recevoir leurs motivations.
«Les agents « stagiaires » de l’hôpital régional de Ziguinchor n’ont pas reçu leur motivation des mois de septembre et octobre. Motivation qui leur sert en réalité de salaire. Certains parmi eux sont « stagiaires » depuis 10 ans et reçoivent chaque mois parfois moins de 50.000 F Cfa comme salaire. La santé des citoyens sénégalais de Ziguinchor et d’ailleurs est si importante qu’on ne peut accepter que les travailleurs de la santé soient payés moins de 50.000 F Cfa par mois et pire qu’ils restent deux mois sans être payés. Mes pensées vont aussi aux travailleurs de La Poste qui n’ont toujours pas reçu leur salaire du mois d’octobre», conclut-il.
Source Les Echos
