Préférence nationale : Le faux patriotisme économique, une entrave avérée au développement du Sénégal

« Nous devons éviter de tomber dans un faux patriotisme économique, c’est frein au développement ». Cette recommandation est de Moussa Sarr, le directeur de cabinet du Ministre de la Promotion des investissements, des partenariats et du développement des Téléservices de l’Etat. Elle a été faite en marge d’un séminaire organisé par l’APIX à l’intention du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes), tenu les 17 et 18 avril 2015 à Saly.

Cette rencontre d’échanges et de partages axée sur les réformes de l’environnement des affaires, avec un focus sur le Doing Business de 2016 et les objectifs visés par le Sénégal, a aussi été l’occasion pour le Directeur de cabinet de Mme Khoudia Mbaye, de revenir sur la préférence nationale qui pose toujours débat au Sénégal.

Si certains plaident pour plus de parts de marchés pour notre secteur privé national, Moussa Sarra indiqué que cette préférence des fois peut être source de retard voire même un frein dans le domaine du développement socio-économique du pays.

Pour illustrer ses propos, il a révélé avec finesse l’exemple d’une affaire pendante devant Dame Justice, mais qui a causé un retard certains dans le domaine des infrastructures, notamment celui de l’habitat.

Un privé sénégalais qui avait gagné un marché de construction de 600 logements, six ans plus tard n’en avait livré que…60 (soit le dixième) alors que bizarrement, il avait déjà encaissé Les milliards bien avant l’exécution des travaux du marché.

Après la chute du régime, il voulait solliciter une intervention auprès des nouvelles autorités, pour ne pas croupir en prison.

Michel DIEYE

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