Plus de 300 milliards de FCFA de perte annuelle du fait de la corruption et des transferts illicites en Afrique :

60 milliards de dollars, soit plus de 300 milliards de F Cfa sont perdus chaque année du fait de la corruption et des transferts illicites. L’annonce est du directeur du Bureau régional pour l’Afrique du Fonds des nations unies pour le développement (Pnud), Abdoulaye Mar Dièye, qui s’exprimait hier, lundi 1er juin, lors d’une conférence de presse en prélude de la rencontre ministérielle sur le renforcement de l’Etat de droit et la lutte contre la corruption en Afrique qui s’ouvre ce jour, mardi 2 juin à Dakar.

La corruption et les transferts illicites de fonds font perdre au continent 60 milliards de dollars chaque année. Une somme estimée à plus de 300 milliards de F Cfa. La remarque est du directeur du Bureau régional pour l’Afrique du Fonds des Nations unies pour le développement (Pnud), Abdoulaye Mar Dieye. Il était hier, lundi 1er juin en compagnie du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Sidiki Kaba et du Procureur général du Qatar, Ali Fetais Al-Marri. Les trois responsables tenaient une conférence de presse préparatoire de la rencontre sur le renforcement de l’Etat de droit et la lutte contre la corruption qui s’ouvre ce jour, mardi 2 juin à Dakar.

Abdoulaye Mar Dieye estime les dommages financiers à 4% du Produit intérieur du contient. A cause de cela, pense-t-il, la corruption et les transferts illicites de fonds sont des contraintes au développement des Etats africains. Suffisant pour qu’il invite à y remédier.

Mesurant les conséquences, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Sidiki Kaba a pour sa part assimilé la corruption à une gangrène qui plombe les efforts de développement des Etats africains. Pis, poursuit-il, elle conduit souvent à la violence et à des situations productrices de violence. La lutte contre la corruption doit passer, à son avis, par un Etat de droit qui garantie la séparation des pouvoirs et une justice pour tous.

Cette lutte contre la corruption a motivé l’organisation de la conférence ministérielle qui réunit pour trois jours à Dakar, 15 ministres de la Justice venant de plusieurs pays africains. La rencontre est organisée par le gouvernement du Sénégal et celui du Qatar. Ils sont appuyés par le Pnud. Il s’agit à terme, laisse entendre Abdoulaye Mar Dieye, de développer des initiatives régionales pour éradiquer le fléau.

Source Sud Quotidien 

Dieyna SENE
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