Plus ample connaissance avec la BOAD, un acteur discret du développement sous régional

Contrairement à un cliché qui lui colle à la face, visible de par ses actes posés en faveur du secteur public, la Banque ouest africaine de développement (BOAD) est aussi un partenaire sûr du secteur privé sénégalais. Cette institution qui regroupe les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a apposé sa signature dans le financement de plusieurs secteurs clés de la vie des Sénégalais.

Des infrastructures de bases (routes, port, aéroport), en passant par l’énergie, hydraulique urbaine, sans oublier le développement rural (sécurité alimentaire, crédit rural, hydraulique villageoise, pistes rurales, les réalisations de la BOAD, au 30 septembre 2015,  s’élève à 492,6 milliards de francs CFA, pour le secteur public, sur 90 projets.

Les interventions de cette institution spécialisée de l’UEMOA chargée du financement du développement s’élevaient à plus  156 milliards de  francs CFA pour 45 opérations, pour le secteur privé sénégalais.

Ces chiffres ont été livrés lors du séminaire axé sur « le cycle de financement d’un projet de la BOAD », qui, destiné aux journalistes économiques du Sénégal, s’est ouvert ce lundi 23 novembre 2015 à Dakar.

Cette rencontre de deux jours qui  réunit près d’une cinquantaine d’acteurs est animée par des cadres de cette institution, qui, en plus de faciliter aux journalistes la compréhension des missions de la BOAD, mettent en exergue les actions déjà accomplies par l’institution, tout en expliquant le processus de financement pour le secteur privé.

Ainsi après l’allocution d’ouverture lue au nom du Chef de mission résident, les panélistes ont partagé avec les journalistes la présentation générale de la BOAD à travers la projection d’un film institutionnel, mais aussi le cycle des projets qui va de l’identification à la fin de son exécution.

Pour reparler des réalisations, des noms familiers ont bénéficié de l’accompagnement de la BOAD. C’est le cas des centrales de Tobène et Kounoune, de la Cimenterie du Sahel, de la Sonatel, de l’Aéroport Blaise Diagne (toujours en chantier, sans oublier l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio et les terminaux Vraquiers du Sénégal.

De nombreux points ont été abordés durant et après ces panels, suivis de discussions assez animées sur le financement de petites et moyennes entreprises, entre autres.

Nous y reviendrons…

Michel DIEYE

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Michel DIEYE

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