Pêche La nécessité de travailler en union pour protéger les eaux ouest-africaines

Au cours de ces quinze dernières années, Greenpeace a documenté et exposé comment des flottes étrangères et des navires pratiquant des activités illégales se sont rués en l’Afrique de l’Ouest après avoir surexploités les stocks de poissons dans leurs eaux.

D’après un communiqué de Greenpeace, les flottes chinoise, russe et européenne sont parmi les plus nombreuses dans les eaux ouest africaines. Leurs activités compromettent et continuent de compromettre la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des communautés côtières qui dépendent en grande partie de la pêche artisanale.

A cela, s’ajoute la croissance rapide de la capacité de pêche artisanale et industrielle, dépourvue jusque-là de réglementation et de planification.

« Les États de l’Afrique de l’Ouest doivent impérativement travailler ensemble comme une seule entité pour protéger leurs eaux. Une gestion commune et durable des ressources, en particulier des petits pélagiques, est la  première étape pour garantir un stock de poissons pour les générations présentes et futures », a ajouté Dr Cissé.

Au cours des deux prochains mois, le navire My Esperanza de Greenpeace travaillera en étroite collaboration avec les autorités locales sur l’urgence  de la mise en place d’un système régional de gestion des pêcheries en Afrique de l’Ouest.

Source APO

Momar Diack SECK
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