En marge de la 17éme session Extraordinaire de La Commission Sous Régionale des Pêches (CSRP), tenue ce jeudi 5 mars 2015, le ministre de la pêche et de l’économie maritime a tiré la sonnette d’alarme sur les conséquences néfastes liées à la pêche illicite.
« Les difficultés auxquelles nos pays sont confrontées, elles sont connues, il s’agit fondamentalement de la rareté des ressources, de la pêche INN, pêche illégale non déclarée, non réglementée et une bonne gouvernance de cette pêche. Les statistiques montrent que le Sénégal perd 250 milliards par an du fait de cette pêche illicite », a indiqué Oumar Guèye.
« Le contexte de la pêche, marqué par la forte pression sur les ressources halieutiques de la sous-région dont les principales ressources halieutiques, continuent de faire l’objet d’une surexploitation et la faiblesse des moyens de contrôle disponibles au niveau de nos Etats, qui ne permet pas de venir à bout de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, pêche INN, pratiquée par des navires pirates », a ajouté le ministre.
Il a par ailleurs reconnu que leur organisation est confrontée depuis 2013, à une perturbation institutionnelle qui risque, si rien n’est fait, malheureusement de démotiver et de démobiliser les partenaires techniques et financiers.
C’est pourquoi d’après le ministre, la rencontre de Dakar est un moment extrêmement important dans la définition d’une nouvelle orientation mais aussi d’une impulsion nouvelle de l’institution.
Rappelons que la commission sous-régionale de pêche est une organisation sous-régionale qui regroupe 7 Etats membres : la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée et la Sierra Leone et le Cap Vert.
Fara Michel Dieye
