Le nouveau gouvernement formé par le président Macky Sall continue de créer des vagues d’indignations. Après les acteurs poli­tiques, c’est au tour des activistes de dé­noncer ce qu’ils qualifient «de pathio na­tional c’est-à-dire le partage des richesses sous le dos du Peuple».

Face à la presse, les camarades de Guy Marius Sa­gna ont exigé la suppression du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et du Haut Conseil des collectivités territoriales (Hcct). Selon le secrétariat exécutif du Frapp, «l’essentiel n’est pas un remaniement ministériel politicien et un élargissement du «Pathio» national à d’autres partis politiques qui se réclamaient de l’opposition.

Ils exigent la réduction du train de vie de l’Etat avec, notamment, la suppression du Conseil économique, social et environnemental, du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), du conseil national du dialogue des territoires, du Haut conseil du dialogue social.

L’urgence, pour le Frapp, est dans la mesure immédiate pour faire face à la crise économique et sociale qui frappe le peuple sénégalais», a fait savoir Ben Taleb Sow. Son camarade Alioune Badara Mboup abonde dans le même sens.

A l’en croire, «ce remaniement est un partage entre politiciens et nous considérons que ce partage ne profite pas au Sénégalais. Nous, on lutte contre le train de vie de l’Etat. On entend souvent que le président détient plus de huit milliards comme fond politique et 5 milliards pour le président de l’assemblée national. En plus de cela, il y’a des institutions qui n’ont pas d’importance dans ce pays. Elles doivent même être supprimées pour résoudre les problèmes qui engrainent le Sénégal comme le chômage, la santé, l’Education etc…».

Ce fut aussi une occasion pour les activistes de regretter le silence du président de la République face à l’émigration clandestine qui continue toujours de faire des victimes.

«Le Frapp dénonce l’irresponsabilité du président Macky Sall qui avait dit au peuple, avec quelques cas de coronavirus, que l’heure est grave, mais qui garde un silence méprisant devant des centaines de jeunes que ses politiques ont envoyé à mort dans l’océan atlantique, dans le désert du Sahara» conclu le Frapp.

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