Dans le cadre du Projet d’Amélioration des Performances du Système Éducatif (PAPSE), un atelier d’échange et de partage a rassemblé les acteurs du ministère de l’Éducation nationale et les maîtres coraniques, ce mardi 29 août 2024, au Lycée Technique André Peytavin.
Ce programme constitue une référence pour la politique d’éducation et de formation mise en œuvre par le gouvernement du Sénégal. Cette rencontre a été l’occasion de renouer le dialogue avec les acteurs des Daras, mais aussi de sensibiliser et d’informer sur les objectifs poursuivis par l’État à travers la politique de modernisation des Daras, selon l’Inspecteur Cheikh Diop, Chef de la division partenariat et communication de la direction des Daras.
L’Inspecteur Diop a souligné que le projet PAPSE vise à être inclusif, en mettant en avant « un principe fondamental » : l’équité dans l’accès à l’offre éducative. « Nous voulons un système de plus en plus inclusif et participatif, qui valorise l’éducation, les valeurs citoyennes et spirituelles », a-t-il affirmé. Pour lui, la clé d’une éducation alternative réside dans les Daras.
Les Daras représentent, selon lui, le socle sur lequel on peut s’appuyer pour offrir aux enfants une éducation leur permettant de faire face aux mutations d’un monde complexe.
Abordant l’enrôlement des Daras, l’Inspecteur Diop a révélé que 600 nouveaux Daras ont été recensés. « Lorsque nous parlons de 600 Daras, cela implique un travail préparatoire considérable. Depuis 2015, l’État du Sénégal soutient les Daras, en commençant par le projet d’amélioration de la qualité et de l’équité dans le secteur de l’éducation et de la formation. Ce programme utilise plusieurs instruments, parmi lesquels le PAQUEP, qui a permis de sélectionner 527 Daras pour un accompagnement ».
Aujourd’hui, a-t-il ajouté, le projet est encore plus ambitieux, avec l’intégration de 600 nouveaux Daras, portant ainsi le total à 1127 Daras soutenus par le gouvernement du Sénégal. « Dans ce processus, 12 grandes étapes sont prévues. Six ont déjà été franchies et nous avançons vers les prochaines. Il est maintenant crucial de discuter avec les différents acteurs des étapes à venir pour éviter les obstacles. Le monde des Daras a ses spécificités et, dans une démarche inclusive et participative, il est essentiel de partager toutes les informations clés en amont », a expliqué le Chef de la division partenariat et communication de la direction des Daras.
Avec « En Relief »