Délégué médical et entraîneur de football chez les jeunes, Samson niang qui a été sauvagement tué le dimanche 02 juin dernier au quartier grand-Diourbel, a été inhumé avant-hier au cimetière catholique de Diourbel.
Au même moment, six adolescents sont gardés à vue au commissariat central de Diourbel pour ce meurtre tandis qu’un septième, un certain Ameth Faye, présumé cerveau de la bande, est toujours activement recherché.
C’est dans l’émoi, la consternation et une ferveur indescriptible que Samson Niang a été inhumé samedi passé au cimetière catholique de Diourbel.
En effet, c’est après la cérémonie funèbre qu’une foule immense composée de parents, proches, amis, collègues, élèves, connaissances et simples curieux, a accompagné le défunt de la paroisse «Notre Dame Des Victoires» de Diourbel jusqu’à sa dernière demeure.
Sur place, les gens étaient inconsolables. Des cris par-ci, des chants mortuaires par-là, animaient l’atmosphère tellement pesante. Et si la peine était aussi insoutenable pour les proches, amis et sympathisants du défunt, c’est surtout du fait des circonstances extrêmement tristes dans lesquelles Samson Niang est parti, laissant derrière lui une épouse et quatre jeunes enfants.
Pour rappel, Samson Niang, a été sauvagement tué la nuit du dimanche 02 au lundi 03 juin 2024. L’odieux crime s’est produit aux environs de vingt heures au quartier Grand-Diourbel (commune de Diourbel). Alors qu’il était à bord de son véhicule avec ses deux fils, de retour d’un match de football au stade régional Ely Manel Fall où son équipe a gagné la partie, Samson Niang a vu des jeunes à vélo et des rollers lui barrer la route.
Malgré ses coups de klaxon, les jeunes se sont moqués de lui. C’est alors que le coach a élevé la voix pour inciter les jeunes gens à céder le passage. Mais au lieu d’abdiquer, les jeunes l’ont abreuvé d’injures en lui sifflant des vertes et des pas mûres devant ses gamins. Mais lorsqu’il est sorti de sa voiture pour demander des comptes à ses antagonistes, ces derniers se sont littéralement jetés sur lui. Quand il a trébuché après avoir été violemment bousculé, il a reçu des coups de pied avant que l’un des jeunes hommes lui balance une brique de ciment en pleine tête
Au même moment, un de ses deux enfants qui assistait à la terrible scène depuis la voiture, a tenté de secourir le coach resté inanimé. Mais il est à son tour violemment molesté par les jeunes qui ont tous pris la fuite dans le noir.
Des passants revenant du marché central Ndoumbé Diop sont tombés sur la scène et ont alerté les éléments de la vingt-deuxième compagnie d’incendie et de secours de Diourbel. Mais pendant son transfert à l’hôpital régional Heinrich Lubke situé à moins d’un kilomètre des lieux, Samson Niang est décédé des suites de ses graves blessures à la tête. Quant à son fils grièvement blessé, il a été aussitôt pris en charge par le personnel soignant.
La police, malgré ses investigations qui ont duré une bonne partie de la soirée, n’a pu identifier les autres acteurs de ce crime odieux. Un crime qui a suscité l’émoi et la consternation dans la capitale du Baol et notamment dans la communauté catholique locale dont faisait partie Samson Niang réputé bon chrétien par ses proches.
Mais l’enquête diligentée par le procureur près le tribunal de grande instance de Diourbel a permis l’arrestation de six jeunes adolescents. Un septième du nom d’Ameth Faye, qui est vulcanisateur, et qui serait le cerveau de la bande, est toujours activement recherché.
Dans un premier temps, les policiers avaient interpellé sa mère, une femme ménagère, pour l’obliger à se rendre. Mais en vain. Par ailleurs, des sources proches du parquet de Diourbel renseignent que les six jeunes doivent être déférés le lundi matin (Hier NDLR)
S L’As
