Le train express régional T.E.R qui doit démarrer le 27 décembre, selon le ministre Mansour Faye, après plusieurs reports, continue d’alimenter les débats dans le landerneau politique sénégalais. Et c’est le député du mouvement Tékki qui monte au créneau pour recadrer le régime en place.
«On nous demande d’être fiers du TER selon BBY. Le respectable Ministre Samba Sy, héritier de Amath Dansokho, dont le parti concentre la fine fleur de notre élite intellectuelle, compare le TER à l’arrivée du métro à Paris il y a cent ans», a d’emblée dit Mamadou Lamine Diallo.
Qui poursuit «comment est-ce possible que le PIT oublie tout ce qu’il nous a appris, le pari de l’indépendance. En effet, la grande différence, c’est que le métro est issu de la science et de la technologie française. Ce sont les usines françaises qui ont fabriqué le métro parisien. Or nous, au Sénégal, on a tout importé. Ce qui est triste, c’est qu’on en est fier ».
Sur ce même registre, il précise «je sais que notre élite politique est pour l’essentiel complexée devant la culture gréco-romaine. C’est l’héritage du Président Senghor et les conséquences d’une colonisation des mentalités. Mais tout de même, il y a des limites surtout pour ceux qui ont participé aux Assises Nationales ». D’après MLD, «Abdoulaye Daouda Diallo a dit que notre économie est extravertie. C’est la conclusion des Assises nationales qui proposent d’en sortir par une industrialisation planifiée.
«Macky Sall a organisé une communication avec France 24 en y associant l’ancien maire pro – français de Dakar, Khalifa Sall, son ancien prisonnier, devenu son «ami».
«C’est le sens de notre combat politique. Alors, que le PIT me dise quelle est la technologie qui sera maîtrisée au Sénégal après ce gros investissement du TER», s’interroge le député. Qui ajoute «quelles seront les composantes qui seront fabriquées au Sénégal lors du prolongement Diamniadio AIBD? Voyez-vous, le développement c’est l’accumulation d’une capacité scientifique, technologique et managériale. Il faut sortir de la trappe de l’économie extravertie et c’est possible».
Le membre de la coalition Wallu précise «qu’il n’y a rien de personnel à mon opposition politique à Macky Sall et Moustapha Niasse. Je pense que le Sénégal peut et doit s’industrialiser dans les 15 prochaines années. Eux pensent qu’il faut s’accrocher à la locomotive France et vivre de la mendicité maquillée en coopération internationale ». Par ailleurs concernant le retour du poste de premier ministre, le leader de Tékki souligne : «les pauvres députés BBY ont rétabli le poste de premier ministre de manière bâclée, dans l’urgence et la précipitation, le vendredi 10 décembre 2021, après l’avoir supprimé un 4 mai 2019».
Et le député de conclure : «Macky Sall, qui n’a aucun respect pour ses députés, avait organisé une communication avec la France officielle pour l’Afrique, France 24 et RFI, l’avant-veille, pour dire qu’il nommera un premier ministre après les élections locales de janvier 2022, en y associant l’ancien maire pro-français de Dakar, Khalifa Sall, son ancien prisonnier, devenu son «ami».
24 Heures