Au Mali l’heure est à l’austérité. Après un scrutin présidentiel animé, en juillet et en août, l’heure semble avoir sonné au palais de Koulouba, à Bamako. En atteste une note de service datée du 8 octobre.
Selon la Lettre du Continent, signée par le secrétaire général de la présidence malienne, Moustapha Ben Barka, qui se trouve être par ailleurs le petit-neveu du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta (« IBK »), elle informe l’ensemble du personnel du Palais, par la direction administrative et financière de son incapacité à « assurer les dotations hebdomadaires en carburant ».
La même note ajoute que ces dotations seront désormais effectuées… « en fonction des disponibilités ».