L’inconnu Cheikh Anta Diop Par Papa S Traoré

Chaque 7 février d’un nouvel an, le Sénégal immortalise son célèbre enfant, mais adopté par les nations les plus unies. Le pays du lion rouge ressuscite sa fierté internationale.

Il s’agit d’une ressource humaine inoubliable, un capital humain serviable, un indicateur de son temps et de ce temps, célèbre chercheur, historien, anthropologue, égyptologue, en l’occurrence Cheikh Anta Diop, décédé le 7 février 1986.

Sa biographie est largement accessible, mais sa bibliographie demeure inaccessible. Il semble être le serveur le plus inconnu.

L’impact de son parcours comme de ses discours se multiplie par (ln1). Cela veut dire tout simplement qu’il est totalement ignoré chez-lui.

De surcroît, même les étudiants de l’université Cheikh Anta Diop le méconnaissent. Quel paradoxe !

Le Sénégal n’a qu’une seule part qu’il a pu hériter de cet éminent :

C’est le fameux nom que porte l’université Cheikh Anta Diop.

Une triste révélation, legs très insuffisant pour les contemporains révolutionnaires.

Commémorations sans aucune valeur scientifique :

Panels, conférences, manifestations, cérémonies de dédicace, apologie, bref des programmes infiniment indéfinis, visant à camoufler la clairvoyance des nouveaux types.

Quid du programme de notre système éducatif qui exclut sans regret cette haute figure emblématique.

Le pays de Cheikh Anta Diop souffre d’ignorance insoutenable de Cheikh Anta Diop qui a été socialement méconnu et politiquement réduit.

Nous avions à l’époque des types d’acteurs qui bourgeoisisaient les faux intellectuelles, encourageaient les faibles et éliminer les dignes révolutionnaires pacifiques.

L’école classique n’a jamais aidé les faibles à la découverte, mais les encourager à la profondeur d’ignorance.

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