Une leçon durable de la dévastation qui s’est effondrée de Covid-19 est qu’en dépit de tous les progrès technologiques et découvertes scientifiques exceptionnels, l’espèce humaine a encore une connaissance angoissante et limitée sur la nature et les écosystèmes mondiaux.

À l’ère numérique des e-systèmes, de l’e-gouvernement à l’e-médecine, e-agriculture, e-voyage, e-défense, e-armes et révolution des médias sociaux avec sa fausse nouvelle négativité ; le terrorisme, les menaces à la sécurité et un tout petit virus tiennent toujours les humains en otage. L’Homo sapiens est toujours confronté à une menace existentielle du virus corona après plus de 5,37 millions de décès sur plus de 276 millions de cas signalés dans le monde au 22 décembre 2021, et cela continue.

Grâce aux réactions rapides des scientifiques, des vaccins contre le Covid-19 ont été développés en un temps record, mais la pandémie mortelle ne s’arrête pas.

Les théories du complot abondent, avec une grande armée d’anti-vaccins et de Covid-sceptiques, couplées à une hésitation vaccinale, un nationalisme vaccinal, une thésaurisation et des inégalités d’approvisionnement ; commercialisation de la pandémie par les gouvernements et les industries pharmaceutiques, puis par ceux qui expriment de véritables préoccupations en matière de sécurité.

L’amère vérité est que Covid-19 a révélé l’incompétence, la mauvaise gestion, les imperfections et les limites qui caractérisent les efforts humains, la politique faisant obstacle à la science dans la gestion de la maladie.

Normalement, la fin de toute année civile est réservée à l’inventaire, au repos et aux vacances après 12 mois de dur labeur. C’est généralement le moment de se retrouver, de s’amuser et de se réunir en familles et en groupes ; pour le partage d’informations et d’expériences; un temps pour recalibrer, réinitialiser et réoutiller avant de nouveaux projets dans la nouvelle année.

Cependant, si une partie de 2019 a été perturbée par le Covid-19, les deux dernières années (2020 et 2021) ont été un désastre total en ce qui concerne les performances économiques mondiales. Tous les aspects de la vie humaine ont été affectés négativement par le virus, qui a littéralement mis le monde en quarantaine et imposé des restrictions à la vie et à la vie.

De toutes les indications, un soulagement durable ou la sortie des affres de la pandémie prendra du temps alors que le virus continue de muter de Beta à Delta et dernièrement à Omicron, avec les mesures de panique associées telles que les interdictions de voyager « apartheid et discriminatoires » par certains gouvernements. Plus de 200 pays et territoires ont été touchés par l’impact du virus.

Des gouvernements ont été limogés, de nombreux représentants du gouvernement et des millions de travailleurs ont perdu leur emploi au milieu d’une frustration généralisée ponctuée par des manifestations de rue sporadiques de la population résistant aux blocages et aux violations des droits et libertés individuels.

Au cours de cette occasion spéciale, je voulais que nous réfléchissions aux solutions possibles et à la voie à suivre, après tout, il n’y a pas de problème sans solution.

Le monde a survécu à au moins deux guerres meurtrières, à de nombreuses catastrophes naturelles et causées par l’homme, notamment la grippe espagnole de 1918, également connue sous le nom de grande grippe, qui aurait tué plus de 50 millions de personnes.

Des millions de personnes vivent toujours avec le redoutable VIH/SIDA, et il y a eu des vagues sporadiques d’épidémies mortelles telles que Ebola, sans parler des maladies tropicales négligées (MTN) et du paludisme, la principale cause de décès et d’hospitalisations en Afrique.

De par leur caractère, aucun pays ne peut se vacciner hors d’une quelconque pandémie pas même le Covid-19. Après les jabs réguliers, les boosters sont désormais recommandés et qui connaît la prochaine étape ?

L’humanité fera bien de s’arrêter et de reconnaître ses limites et ses imperfections et d’envisager une réorientation des systèmes de valeurs ; la manière et la manière de faire les choses, car cela ne peut plus continuer comme d’habitude.

Un diagnostic critique du malaise humain est requis pour la guérison nécessaire et le remplacement du système dysfonctionnel actuel par un système qui met l’accent sur l’égalité, l’inclusivité, la justice, l’équité, le contentement, la générosité, l’amour, l’altruisme et l’entraide.

Une situation dans laquelle une petite partie du monde ou un groupe restreint de personnes contrôlent la majeure partie des ressources économiques mondiales ou imposent leur volonté à la majorité, n’est pas durable.

On nous dit que c’est un village planétaire, pourtant nous sommes plus éloignés les uns des autres. Les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres, la richesse et l’opulence coexistant avec la pauvreté abjecte et les privations.

Dans un monde où des millions de personnes se couchent affamées chaque jour tandis que certains pays jettent les surplus de nourriture non désirée, les riches ne devraient pas dormir, alors que les pauvres ont faim.

Quelques nations ne peuvent pas continuer à monopoliser la production, la propriété et la chaîne d’approvisionnement du vaccin Covid-19, tandis que les deux tiers du monde ont du mal à accéder à quelques centaines des mêmes médicaments pour des millions de leurs citoyens non protégés.

Il est évident depuis la création que si Dieu avait voulu moins de gens sur terre, il l’aurait fait. Mais dans Son infinie sagesse, Il a laissé à l’humanité le libre arbitre de gérer ses affaires.

L’expérience a montré que personne ni aucun pays n’est autosuffisant et ne le sera jamais. Nous sommes tous interdépendants et ne pouvons accomplir davantage que lorsque nous travaillons ensemble avec amour – un amour qui va au-delà de l’extérieur, de la tribu, de l’ethnicité, de la religion, des croyances, de la classe, de la nationalité, de la race, de la profession, des antécédents familiaux, des relations ou des acquisitions terrestres, mais qui voit l’intérieur de son cœur !

Reconnaître nos limites humaines, nos imperfections et le fait que nous avons besoin les uns des autres sera une bonne base pour rechercher et trouver une solution durable aux causes profondes de la colère et de la haine, de la désaffection, de la concurrence malsaine, de la rivalité, de la cupidité et des hostilités irrationnelles. Les conflits interpersonnels, communaux et nationaux mortels, les conflits interétatiques et les guerres civiles seront également minimisés.

Lorsque nous abandonnons l’orgueil et embrassons l’humilité, nous réaliserons que tout ce que nous sommes et venons de Dieu. Ce n’est pas par notre pouvoir ou notre force. L’esprit d’équipe libère la complémentarité, l’abnégation et le service aux autres. De cette façon, nous nous ouvrons à la présence, à la miséricorde, à la gentillesse et aux conseils de Dieu, et devenons de dignes bénéficiaires de la grâce divine, la plus haute faveur imméritée !

Nos vies ne peuvent jamais être jugées par le matérialisme, les acquisitions, la position ou le statut, mais par les impacts positifs sur les autres. Il ne s’agit pas de notre opinion, mais de ce que les autres pensent de nous ; les impressions et les héritages que nous laissons derrière nous.

Mes chers frères et sœurs, avec humilité, reconnaissons nos limites et imperfections dans l’esprit de « Ubuntu » ou l’humanité en zoulou – « Je suis parce que vous êtes » ou « l’humanité envers les autres ».

En donnant aux autres, nous recevons plus et en prenant soin des besoins des autres, Dieu prendra sûrement soin de nos propres besoins ! En agissant ensemble dans un véritable partenariat, l’humanité peut et surmontera toujours toutes les adversités !

Joyeux Noël, bonne année et joyeuses fêtes à tous !

*Paul Ejime est un analyste des affaires mondiales et consultant indépendant auprès d’organisations internationales sur les communications stratégiques, les médias, la paix et la sécurité et les élections.