« Bien évidemment, nous ne souhaitons à quiconque, pas même à Hissène Habré, de subir ce que nous avons subi dans les prisons de sa police politique, la DDS. Là-bas, il n’y avait ni médicaments ni médecins pour les détenus.
Si Habré est vraiment malade, il a le droit d’être soigné correctement. Cependant, nous nous rappelons que Habré avait déjà prétendu avoir eu une crise cardiaque cinq semaines avant l’ouverture de son procès.
La présence de Hissène Habré en prison est toujours justifiée, d’autant plus qu’il continue de refuser d’indemniser ses victimes dont beaucoup vivent dans la précarité et n’ont pas accès aux soins médicaux.
Les Chambres africaines extraordinaires ont condamné Habré à verser plus de 80 milliards de francs CFA à celles et ceux qu’il a fait torturer, violer et disparaitre. En trois ans, il n’a toujours pas versé un seul centime. »