A la veille de l’élection présidentielle cruciale du 24 mars, les chrétiens sénégalais ont prié dimanche pour un processus électoral pacifique et transparent dans leur pays.

Des prières similaires ont également eu lieu vendredi dans diverses mosquées de ce pays à majorité musulmane.

L’abbé Jean Joe, qui a présidé la messe à Notre-Dame de la Victoire, à Diourbel, à l’est de Dakar, la capitale sénégalaise, a réfléchi sur l’Évangile de Jean 12 : 20-23, en particulier sur la crucifixion imminente de Jésus-Christ et sa résurrection, d’où l’avertissement qu’un grain de blé doit mourir pour porter beaucoup de fruit.

L’Abbé Joe, Doyen des Paroisses de Diourbel et les Curés des Paroisses ont été rejoints à la célébration de la messe par Notre-Dame de la Victoire, le Curé de la Paroisse de Diourbel, l’Abbé Pierre Claver Ndione et le Père. Marcel Mbengue.

Cette messe s’inscrivait dans le cadre des activités marquant la fête de la Légion de Marie, qui regroupaient les membres du groupe venus de différentes paroisses de Diourbel.

Les 7,03 millions d’électeurs inscrits au Sénégal se rendront aux urnes le 24 mars pour élire un nouveau président parmi 19 candidats, dont une femme dans ce pays de plus de 18 millions d’habitants.

Le président sortant Marcky Sall ne cherche pas à être réélu, son deuxième mandat se terminant le 2 avril 2024.

La période précédant l’élection a été caractérisée par l’incertitude et les tensions politiques liées au report du scrutin présidentiel, initialement fixé au 25 février 2024.

Les tensions se sont apaisées après la récente intervention du Conseil constitutionnel ayant entraîné le report des élections au 24 mars, couplée à l’amnistie générale annoncée par le président Sall qui a conduit à la libération de certains détenus, dont l’opposant Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, le l’homme qu’il a désigné pour le scrutin présidentiel, puisqu’il a lui-même été exclu de la course. ##