En octobre, les prix mondiaux des denrées alimentaires ont connu une hausse marquée, atteignant leur niveau le plus élevé depuis plus d’un an. Cette augmentation est principalement portée par la flambée des prix des huiles végétales, selon les données publiées par l’Organisation des Nations Unies pou
Selon le communiqué de la FAO, l’indice, qui suit l’évolution mensuelle des prix internationaux d’un panier de produits alimentaires, s’est établi en moyenne à 127,4 points pour le mois, enregistrant une progression de 2,0 % par rapport à septembre et de 5,5 % par rapport à l’année précédente. Il reste toutefois inférieur de 20,5 % par rapport à
L’indicateur des prix des huiles végétales, en particulier, à bondi de 7,3 %, atteignant son plus haut niveau en deux ans en raison de la hausse des cotations de l’huile de palme, de soja, de tournesol et de colza , liée aux inquiétudes sur la production.
Les céréales ont également vu leurs prix grimper de 0,9 %, en grande partie à cause de l’augmentation des prix du blé et du maïs à l’exportation. Les cours du blé ont été impactés par des conditions climatiques défavorables dans les principaux pays exportateurs de l’hémisphère nord, la réintroduction d’un prix plancher en Russie, et les tensions en mer Noire.
Les prix du maïs ont, quant à eux, été stimulés par une forte demande intérieure et des difficultés logistiques au Brésil dues aux niveaux d’eau bas dans les rivières. En revanche, les prix du riz ont diminué de 5,6 %, en raison d’une concurrence accrue entre exportateurs après la levée des restrictions par l’Inde sur le riz non
Pour le sucre, l’indice de la FAO des prix ont augmenté de 2,6 %, reflétant des inquiétudes persistantes sur la production au Brésil pour 2024/25, à la suite d’une sécheresse prolongée. L’augmentation des cours du pétrole brut a également soutenu cette tendance, en orientant davantage la canne à sucre vers la production d’éthanol, tandis que la dépréciation du real brésilien face au dollar a contribué à limiter cette hausse
Les produits laitiers ont connu une hausse de 1,9 % en octobre, soit une progression de 21,4 % par rapport à l’année dernière. Cette augmentation est attribuable aux prix élevés du fromage et du beurre, bien que les cotations des poudres de lait
Seule la viande a suivi une tendance inverse, avec une baisse de 0,3 % par rapport à septembre, en raison de la baisse des prix du porc due à une augmentation des abattages en Europe occidentale face à une demande en baisse.