« Shocking Cast Switches ! », comme dans le film « Les Feux de la vie et de la beauté » de Guillaume Paugame (un succulent soap opera), nos chers compagnons de lutte et d’infortune, les éminents leaders autoproclamés de l’APR, ce parti locomotive de la majorité présidentielle, s’imaginent tous inspirés par le Seigneur pour diriger nos concitoyens des villes et des campagnes.
Subitement mis sous les feux des projecteurs depuis le géant bond en avant de 2012, avec l’arrivée cosmique du président Macky Sall au pouvoir, après seulement moins de 5 ans d’opposition institutionnelle, nos chers camarades, si avides de pouvoir sont devenus dangereux pour le pouvoir qui a fait d’eux de singuliers sénégalais.
Devenus les letaïpans de la majorité présidentielle, ils aiguisent leurs dents venimeuses, prêts à mordre, pour massacrer tous choix différents de leur personne car ils s’estiment les seuls aptes à diriger nos territoires et nos terroirs. Les menaces fusent de partout et de tout le monde, du genre « c’est moi ou l’apocalypse ».
Nos chers leaders autoproclamés, rédempteurs grâce à la puissance du décret présidentiel, ont vite fait de ne tirer aucune leçon de l’histoire de notre pays même s’il est vrai que nombre d’entre eux ne sont pas des politiques mais juste des investisseurs cherchant dividendes dans leur engagement auprès du président Macky Sall.
Ont-ils seulement compris que pour le président Sall, cinq principes majeurs éclairent et guident le bon militant sur le chemin de la victoire « la primauté de l’intérêt général, la solidarité, l’unité, la discipline et la mobilisation ». Non ! Ce serait en faire des militants !
Nous leur rappelons qu’une défaite aux élections locales de janvier 2022 va inaugurer l’ère irréversible de la fin de leur régime, avec tous les effets pervers associés. Nous ne leur demandons pas de faire preuve d’intelligence politique mais juste d’opportunisme pour continuer à jouir du pouvoir.
Voilà aussi étrange que puisse être le politicien apériste, il comprendra que son intérêt réside forcément dans l’acceptation volontaire et obligatoire du choix de son leader, celui qui a fait de lui ce qu’il est.
Un compagnon de misère qui vous souhaite longue vie car il vous aime malgré tout,
Tidiane Kounta