Lancement du PRA : Grâce à un fonds de 3 milliards de FCFA plus de 15 000 ménages seront soutenus dans les régions de Thiès, Diourbel et Fatick

Le Programme de Résilience Agricole (PRA), sous la direction de la Délégation générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale (DGPSN), avec l’appui de la Banque mondiale à travers le Projet d’Appui à la Protection sociale Adaptative (PAPSA), poursuit sa mission d’appuyer les ménages agricoles vulnérables.

Hier, mardi 8 octobre 2024, le Ministre de la Famille et des Solidarités, Madame Maimouna Dieye, a lancé à Mbour la quatrième phase de l’opération de transferts monétaires en faveur des agriculteurs, pêcheurs et éleveurs inscrits dans le Registre national unique (RNU).

Pour cette nouvelle phase, nous dit-on, un montant global de plus de trois milliards de FCFA sera distribué aux bénéficiaires des régions de Thiès, Fatick et Diourbel. Plus spécifiquement, dans la région de Thiès, 6 035 ménages recevront une aide financière de 200 000 FCFA chacun, dont 4 916 agriculteurs, 936 pêcheurs et 183 éleveurs, portant l’injection totale à plus de 1,2 milliard de FCFA dans cette zone.

Madame Maimouna Dieye a rappelé que cette phase du PRA touche environ 15 000 ménages répartis sur trois régions : « Le lancement de cette quatrième phase intervient dans les régions de Thiès, Diourbel et Fatick, impactant 12 880 agriculteurs, 250 éleveurs et 1 049 pêcheurs. Avec cette étape, nous approchons la fin du premier cycle du programme, ayant déjà couvert 12 des 14 régions du Sénégal. »

La répartition des bénéficiaires se fait ainsi :

  • Thiès : 4 916 agriculteurs, 183 éleveurs et 936 pêcheurs.
  • Diourbel : 4 122 agriculteurs, 27 éleveurs et 32 pêcheurs.
  • Fatick : 3 842 agriculteurs, 40 éleveurs et 81 pêcheurs.

Ce programme, en réponse aux aléas des conditions de production, vise à améliorer l’accès aux intrants pour les petits producteurs agricoles, tout en renforçant leur résilience. En mobilisant des outils de protection sociale adaptative, le PRA ambitionne de promouvoir l’autonomisation économique des ménages vulnérables, en particulier ceux vivant de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage.

Michel DIEYE

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