Journée mondiale des animaux : La non formalisation de la célébration par l’Etat déplorée

L’ONG Brooke en partenariat avec le Réseau des journalistes associés aux questions d’agriculture, élevage et pêche (REJAQUES), a célébré hier la journée mondiale des animaux au cours d’une rencontre d’échanges avec la presse. Ils ont soulevé la non formalisation de la célébration de ladite journée par l’Etat du Sénégal. Les animaux visés sont les chevaux, les ânes et les mulets.

« C’est une journée qui existe depuis 1931 mais qui n’est pas formellement célébrée dans notre pays. Pour notre part en tant qu’ONG qui est dédiée au bien être animal, nous avons décidé de faire une célébration à notre niveau en invitant la presse pour parler e cette journée mais aussi on travaille simultanément avec nos partenaires locaux dans des villes de Sokone, Thiès, Bambey, Louga pour faire des caravanes pour sensibiliser les populations sur l’importance de cette journée. Notre rôle, c’est d’abord en direction des populations, de les sensibiliser, d’éveiller leur conscience sur la nécessité d’une bonne prise en compte du bien être des animaux qu’elles utilisent, ne ce serait que pour des préoccupations économiques parce que les animaux leur procurent des revenus », a souligné Dr. Mactar Seck, Chargé de programme à l’ONG Brooke.

Selon Dr. Seck, si les animaux sont maltraités, leur productivité baisse et par conséquent les revenus des propriétaires. Il estime qu’ils travaillent avec les autorités parce qu’il y a une législation qui est en place pour protéger les animaux et ils pensent qu’en dernier ressort la mise en application de ces textes, permettra de mieux prendre en compte la protection et le bien –être des animaux. Selon lui, elle est appliquée avec des fortunes diverses, donc l’application n’est pas complète, et c’est à l’instar de beaucoup de textes de lois dans notre pays. Il précise que le but de cette journée, c’est d’élever le statut des animaux, améliorer leurs conditions de vie. Et en dehors de leurs champs d’action, ils organisent des campagnes pour soigner les animaux.
Il estime que l’économie rurale repose sur l’esquine. Et 500 000 chevaux sont répertoriés au Sénégal qui gagnerait à organiser ce secteur.
Concernant la maltraitance des animaux, Dr. Seck estime que 45% des animaux ont des blessures sur leurs parties génitales, ce qui constitue une maltraitance extrême.
Selon M. Issa Touré, Président du REJAQUES, les animaux occupent une place importante chez les sénégalais qui sont de grands éleveurs. Il a tenu à préciser que ces animaux sont parfois victimes de maltraitance. Et ils ont signé un partenariat avec l’ONG Brooke pour le bien –être des animaux.

Saër DIAL

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