Joint par Vox populi, suite aux récriminations formulées par le président de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (UNCCIAS) Serigne Mboup et le président du Groupe secteur privé et développement (GSPD) et du Conseil national des dirigeants d’entreprises du Sénégal (CNDES) Birane Yaya Wane, Abdoulaye Sow réagit.
A ceux-là qui lui dénient sa légitimité à la rencontre d’échanges entre le Président Diomaye Faye et les acteurs du secteur privé national, ce mardi, au palais, le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD) dit ses quatre vérités.
«J’ai été élu démocratiquement par la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, le 27 novembre 2019 et installé par le gouverneur de Dakar. C’est cette pratique que l’autorité exerce sur toutes les régions parce que les chambres sont représentées au niveau régional et au niveau national.
Donc, ce que dit Birane Yaya Wane, moi je ne peux pas y répondre. Il parle d’affaires qui sont antérieures à mon élection depuis 2019. Qu’il aille travailler, c’est mieux pour lui», déclare au bout du fil M. Sow.
Le journal ajoute qu’il confie dans la foulée que le sieur Wane l’a esté en justice sur le même sujet en demandant des réparations à hauteur de trois (3) milliards FCFA, mais que ce dernier a été débouté.
Quid des propos de Serigne Mboup ? Le président de la CCIAD précise qu’il n’est pas l’autorité qui sert les invitations, qu’il ne sait pas qui est invité et qui ne l’est pas.
«Ce monsieur là, il était dans la politique. Il était candidat à l’élection présidentielle passée, il a récolté des zéros. Maintenant que la politique est terminée, il revient parler d’économie. Bien qu’il soit le président de la Chambre de commerce de Kaolack, je pense qu’il ne peut pas parler en notre nom», rouspète Abdoulaye Sow.
Plus encore, il ajoute : «Insa Dièye, on l’a mis dans cette affaire mais nous ne sommes pas une chambre des métiers. Ce qu’il dit, cela le concerne, cela ne nous regarde pas. Mais l’autre-là qui veut parler à notre nom, il ne peut pas le faire parce qu’il n’est le représentant des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal. Ce monsieur, s’il a des problèmes, qu’il aille voir ailleurs où les régler», martèle M. Sow. Propos relayés par Vox pop
