El Malick Ndiaye, Chef de la délégation officielle à Tivaouane : «Nos foyers religieux constituent le socle de la stabilité du pays»

Vox Populi- A la Ziarra générale à Tivaouane  marquant la 94e édition (1930 -2024 El Malick Ndiaye, représentant du Président de la République et du gouvernement, était à la tête d’une délégation conduite par le Dr Cheikh Tidiane Dièye, ministre chargé de l’Eau et de l’Assainissement, Assane Diop (député), le gouverneur de Thiès, Oumar Mamadou Baldé entre autres.

«Nous estimons que la complicité existante entre les pouvoirs temporaires et spirituel fait qu’on parle d’exception sénégalaise. C’est pourquoi, quelle que soit la situation, nous finissons toujours par nous en sortir. Ce qui suscite des interrogations de beaucoup de gens, se demandant comment nous avons fait pour nous en sortir. C’est ce que nous avons vécu, il y a peu», signale-t-il.

Selon lui, si le Sénégal en est là, «outre la grâce divine, c’est le travail abattu par nos aïeuls, mais entretenu avec intelligence par leurs descendants et le pouvoir temporaire. Le président a une grande ambition pour les foyers religieux au Sénégal. Dans un pays qui compte une population de près de 99% de croyants, on ne peut pas parler de laïcité sans prendre en compte que la base de sa stabilité se trouve dans ses foyers religieux», a-t-il ajouté.

A l’en croire, «c’est pourquoi, dès sa prise de fonction, il a constaté que le régime sortant avait créé un Bureau pour l’assistance des daaras et des diplômés arabes. Il s’en est félicité, mais a estimé qu’on pouvait l’améliorer. C’est la raison pour laquelle il a décidé de transformer ce bureau qui se trouve à la présidence en Direction des Cultes et des Affaires religieuses. Il a manifesté sa volonté de l’encadrer afin que ce soit un acquis», informe le ministre El Malick Ndiaye.

Ce dernier note que «le motif visé est de juste soutenir nos foyers religieux qui constituent le socle de la stabilité du pays. En plus cela a toujours été pris en compte dans notre livre-programme intitulé ‘’Le Projet’’. Et si Dieu le veut, nous comptons le mettre en œuvre. Le président Bassirou Diomaye Faye dit ne vouloir dans ce pays que l’unité et la cohésion comme le stipulait Mame Abdou Aziz Sy Dabakh. Et pour que cela puisse se faire, nous comptons beaucoup sur les foyers religieux».

En parlant de Ziarra générale, toutes leurs pensées vont vers Sergine Babacar Sy qui l’avait initié. «Il l’avait articulé autour de 5 points : notre religion, notre tarikha, notre métier, nos dahiras et la route vers Tivaouane. J’espère que si on s’y focalise, cela confortera ce vers quoi nous invite le président Diomaye Faye et qui est caractérisé par le ‘’Jub, jubël, jubanti’’. (…) Et nous pensons que si l’on prend comme repères ces 5 éléments, nos enfants seront bien éduqués. Ils prendront leur religion comme référence, auront un métier pour travailler, mais qu’ils prendront part aux dahiras, et s’inviteront dans les Ziarra pour venir recueillir vos prières. Et nous pensons que tout cela ne peut être que profitable pour le pays», dit-il.

A son tour, Sergine Mouhamadoul Mansour Sy Dabakh représentant le Khalife a estimé que le choix porté sur Bassirou Diomaye Faye et qui a fini par le conduire au Palais est «une grande leçon de la fraternité, de la cohésion et de l’entente sociologique, psychologique et sociale». A ses yeux, il faut aujourd’hui «que nous autres Sénégalais ayons un tel modèle d’entente entre nous et éviter de nous disputer quoi que ce soit».

«Le pouvoir spirituel et le pouvoir temporaire sont tels deux faces d’une même pièce de monnaie», a-t-il dit avant de prier pour le président, son gouvernement et le Sénégal.

Vox Populi

Oumou Khaïry NDIAYE
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