L’hypertension artérielle et son corollaire, les maladies cardiovasculaires, gagnent du terrain au Sénégal et dans le monde. Afin d’améliorer la prise en charge de cette pathologie, AstraZeneca et le ministère de la santé ont signé une convention de partenariat dénommé Healthy Heart Africa. Le lancement du programme a eu lieu au district sanitaire de Mbao.
Le nombre de malades de l’hypertension artérielle est constante hausse au Sénégal et dans le monde. Selon des chiffres donnés par l’organisation mondiale de la santé et par le ministère environ 30% de la population sénégalaise sont concernées par cette pathologie. Ce qui est à l’origine de 42% des décès enregistrés au Sénégal et 71% dans le monde, selon le Dr Malick Ndiaye conseiller technique n°2 du ministre de la Santé et de l’action sociale qui reprend les chiffres de l’OMS.
«Au Sénégal, on estime que près de 30 % de la population est atteinte d’hypertension, la plupart du temps non traitée, avec un taux de contrôle de seulement 8 %», a indiqué le vendredi 26 novembre, HHA.
Selon la représentante de la société pharmaceutique en Afrique Francophone, une mauvaise prise en charge de cette pathologie peut être à l’origine de nombreuses complications pouvant provoquer une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou une insuffisance cardiaque, a mis en garde HHA. C’est dans cette optique que l’initiative a été lancée, pour «améliorer l’offre de soins, promouvoir la prévention, rendre accessible le diagnostic partout et permettre un traitement disponible à bon coût», a ajouté Mme Adélaïde.
Dans l’optique d’une prise en charge de cette situation que le ministère de la santé, la société biopharmaceutique Astrazeneca et l’ONG PATH Africa ont signé une convention de partenariat, dans le cadre du programme Healthy Heart Africa. Un programme d’innovateur d’AstraZeneca pour lutter contre l’hypertension et les maladies cardiovasculaires en Afrique.
Par ce programme, HHA apporte son soutien aux systèmes de santé des pays concernés grâce à des activités de sensibilisation sur les symptômes et les risques de l’HTA mais aussi d’éducation, de dépistage et d’appui au traitement pour un coût réduit.
Ce programme va être déroulé dans les régions de Dakar, Thiès et Saint-Louis. «Notre approche des soins de santé primaires a toujours été centrée sur les personnes et guidée par les données. Nous utiliserons cette approche pour notre déploiement au Sénégal, afin d’atteindre les personnes là où elles vivent et travaillent, et de les diriger vers des soins de qualité pour l’hypertension, conformément à notre mission de réduction des inégalités en matière de santé», a relevé Aminatou Sar, directrice Hub Afrique de l’Ouest et Sénégal à PATH, responsable mis en oeuvre le projet au Sénégal.
Dans l’exécution de ce programme, l’organisme, révèle avoir aidé à la mise en marche «900 établissements de santé en Afrique pour fournir des services d’hypertension et identifié 4,1 millions de lectures de pression artérielle élevée ».
Le Rwanda, sera le prochain pays à accueillir le programme, la cérémonie de lancement du programme a été présidée par Mme Barbara Neil la directrice de la société biopharmaceutique.
En marge de l’évènement plusieurs dizaines de personnes ont pu bénéficier d’un dépistage gratuit sur l’HTA et le diabète.
Sud Quotidien