HÔPITAL PRINCIPAL : 9 milliards de F CFA de dette réclamés par le personnel civil à l’Etat

Le personnel civil l’hôpital principal de Dakar, réclame à l’Etat une dette de plus de 9 milliards F CFA. La Section « And Gueusseum » de cet établissement sanitaire, que dirige El Hadji Mansour Ndaw, a organisé une Assemblée générale d’information et de mobilisation à laquelle, elle a demandé à l’État de recouvrer sa créance pour que l’hôpital puisse aller de l’avant.

La situation devient de plus en plus catastrophique au sein de l’hôpital principal de Dakar, qui est un établissement de santé publique certes, où le personnel civil et militaire vit en parfaite collaboration.
Rien ne va dans cette structure sanitaire. Raison pour laquelle la Section « And Gueusseum » de cet établissement que dirige El Hadji Mansour Faye, secrétaire général, a décidé de se battre en interne pour l’obtention d’une meilleure prise en charge que se soit pour le personnel civil qui est au nombre de 850 que pour celui militaire qui fait environ 300 agents, mais aussi des patients, tout en exhortant à l’État de recouvrer sa créance qui est de 9 milliards F CFA.

« Nous demandons à l’État de recouvrer sa dette pour qu’on puisse relever le défi de la performance », a-t-il souligné. D’aprés lui, le personnel, pour disposer de médicaments, après consultation, c’est tout à fait des problèmes. Il faut attendre 24 heures ou 48 heures pour y mettre la main. Ce que dénoncent avec la dernière énergie El Hadji Mansour Ndaw et ses camarades. « Cela suffit. Plus jamais ça dans cet établissement de santé publique, même s’il est en nuance avec un établissement militaire », a-t-il déploré. Avant de hausser le ton : « Nous voulons une prise en charge correcte des patients. Que l’hôpital prend en charge entièrement tous les médicaments qui leur sont prescrits ». Parlant de la motivation interne du personnel, ce dernier de faire savoir qu’elle est parmi les plus basses avec un taux de 7 %, alors qu’il y a une circulaire du ministre des Finances qui le fixe à 25 %. « Nous ne sommes même pas à 10 % », s’est-il indigné. Mais les problèmes ne s’arrêtent pas là seulement, il y a aussi les cotisations à l’Ipres où la dette de l’établissement est jugée très énorme. Le secrétaire général de la Section « And Gueusseum » de l’hôpital principal Dakar s’exprimait lors de l’Assemblée générale d’information et de mobilisation organisée par l’Alliance des Syndicats autonomes de la santé (Asas/Sutsas, Sudtm, « And Gueusseum ») à l’hôpital principal de Dakar sous la présidence de Mballo Dia Thiam et Sidya Ndiaye.
M. Mballo Dia Thiam de « And Gueusseum » dit attendre du gouvernement « des actes », parce que les accords remontent pour les plus anciens à 2014, et ceux de 2017, signé par Mme Bampassy et Awa marie Coll Seck.

« Nous attendons les actes », a-t-il dit. Pour la question du statut du personnel de la santé dont le décret a été signé en avril 2016 et qui devait prendre effet en janvier 2017, ce dernier de faire part qu’il ne l’a pas été jusqu’ici. « Sur cette question, le Premier ministre Mouhammed Boun Abdallah Dionne semble être un peu dubitatif. Il ne convoque que les projets d’établissement, alors qu’ils n’ont rien à voir avec le statut du personnel du fait que c’est la loi stalinienne qui le proclame », a précisé Mballo Dia Thiam.
Il poursuit : « Raison pour laquelle, nous invitons le gouvernement de ne pas être dans des situations inconfortables avec des gens qui ne parlent pas le même langage. Qu’il organise des élection de représentativité des syndicats du secteur de la santé au lieu de différer cette activité ».

Saër DIAL

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