Greve des travailleurs des collectivités locales : Les agents paralysent les activités dans les états-civils

Les travailleurs municipaux de Sédhiou paralysent les activités dans les collectivités locales de cette localité. Hier mercredi ces derniers ont encore observé une journée de grève. Selon Mohamadou Traoré, Secrétaire général de l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales (ISTCTS) section de Sédhiou, les travailleurs sont plus que déterminés à obtenir gain de cause.

«Nous sommes déterminés à poursuivre le combat jusqu’à la satisfaction totale de nos doléances car cette grève n’a que trop duré. Nous sommes fatigués des promesses jamais tenues des autorités. Certaines lenteurs administratives peuvent être considérées comme un manque de considération à notre égard», a annoncé ce dernier.

Il faut noter qu’ils sont veilleurs de nuit, chauffeurs, secrétaires ou des techniciens de surface dans les différents services publics. Ces travailleurs des collectivités territoriales dont le mouvement d’humeur durent plusieurs semaines, paralysent ce secteur.

«C’est très dur. Des personnes cherchant des documents administratifs sans succès, les uns veulent se procurer des certificats de résidence, les autres des extraits de naissance pour des casiers judiciaires et d’autres encore des certificats de mariage ou autres. Ils viennent souvent des zones très enclavées ou reculées à la recherche du fameux sésame, mais hélas, ils retournent bredouilles. Mais on n’a pas le choix . Il faut que les autorités trouvent une solution à notre problème. Et avec les ouvertures des classes ce sera un peu compliqué si rien n’est fait», a déploré Mr Traoré.

A l’en croire, lundi demeure le seul jour où ils n’observent pas de grève. «Alors la mairie est bondée. Mais on ne peut prendre que le strict nécessaire. Même en jour de grève on fait le service minimum avec la délivrance de permis d’inhumation. Nous savons que la grève va porter préjudice aux populations, mais nous allons réclamer le respect de nos droits. Il existe des textes attestant que nous devons bénéficier d’une augmentation», a-t-il fait savoir.

«Peut-être la prochaine rencontre prévue après le Magal pourrait décanter le bras de fer entre l’intersyndicale et l’État même si une date précise n’a pas été retenue», a-t-il ajouté. Pour rappel le gouvernement avait annoncé l’augmentation des salaires des travailleurs municipaux. Cette augmentation varie entre 80 000 francs CFA et 300 000 francs Cfa. Un acquis pour ces agents qui ont mené une lutte durant des années, mais qui peinent à le voir se matérialiser des mois après.

Vox populi

Oumou Khaïry NDIAYE
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