GOUVERNANCE DE LA CYBERSECURITE : les acteurs plaident l’amélioration de la mise œuvre

Adoptée par le gouvernement du Sénégal en 2018, la stratégie nationale de cyber-sécurité connait des lenteurs dans sa mise en œuvre. Pour cause, beaucoup de manquements sont notés dans l’élaboration, mais aussi dans les politiques de mise en œuvre plus ou moins lentes. C’est ce qui ressort de l’atelier d’échange et de partage avec les acteurs des médias sur l’état de la mise en œuvre de la stratégie nationale de cybersécurité du Sénégal, organisé par l’Ong Jonction. Pour Achime Malick Ndiaye, directeur des techniques de l’information et de la communication au ministère de l’économie numérique, ces lenteurs sont également la conséquence des comportements socio-culturels des sénégalais. Pour lui, la communication également fait défaut. « Beaucoup d’action ont été menées sur le terrain et qui méritent plus de vulgarisation malgré que la multiplicité d’initiatives venant d’acteurs différents ne facilite pas la tâche non plus », explique M. Ndiaye. C’est la raison pour laquelle dit-il, le ministre veut mettre en place un environnement de cyber-sécurité à la hauteur en créant un cadre de concertation où tous les acteurs seront conviés pour harmoniser les actions.
Achime Malick Ndiaye a, en outre plaidé pour l’insertion de la cybersécurité dans le programme éducatif sénégalais. Un plaidoyer partagé par Justin Oumar Bamah Ossovi, Juriste-Chercheur en Cyber Droit. Selon ce dernier, pour faciliter la gouvernance de la cybersécurité, il faut adapter les instruments sécuritaires de l’écosystème numérique. Le juriste a invité le gouvernement à rectifier les lois sur la cybercriminalité et d’élaborer une charte de bonne gouvernance sur la cybercrimnalité. « Il faut inclure dans les programme d’enseignement et de capacitation la responsabilité, la transparence et l’état de droit sur lesquels repose la gouvernance de cybersécurité.

Saër DIAL

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