La police a dispersé à coup des grenades lacrymogène et des fumigènes, hier samedi après-midi à Libreville, une marche improvisée des partisans de de l’opposant Jean Ping et procédé à quelques interpellations.
Les manifestants estimés à 500 personnes environ ont décidé de marcher après un meeting avec leur leader à son quartier général.
« Nous avons épuisé toutes les voies légales et diplomatiques, désormais ça passe et ça casse », a-t-il lancé devant ses partisans surexcités.
L’ancien président de la commission de l’Union africaine (UA) a déclaré qu’il ne retenait plus personne et que c’est au peuple souverain de réclamer sa victoire volée, selon lui, par Ali Bongo Ondimba lors de l’élection présidentielle de 2016.
Il a également parlé de manière voilée, de l’absence du président de la République actuellement en convalescence à Rabat au Maroc.
Lors de sa dernière sortie le 3 décembre dernier, Jean Ping avait appelé les Gabonais et les Gabonaises de tous les bords au rassemblement quelques jours seulement après l’annonce par le porte-parole de la présidence de la République de la maladie du chef de l’Etat alors qu’il se trouvait à Ryad en Arabie Saoudite à une conférence internationale sur l’investissement.
Source APA