Formation-sensibilisation : Des journalistes économiques mieux outillés sur les modes alternatifs de règlement des litiges

A Mbour, Saly Portudal a abrité deux jours durant, (les 29 février et 1 mars 2024) un atelier riche en thématiques et axé sur les modes alternatifs de règlement des litiges. Destiné au Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES), son objectif décliné est d’offrir un appui au renforcement des structures et mécanismes d’arbitrage spécialisés dans la conduite des affaires, mais aussi une meilleure maitrise de ce sujet aux  journalistes économiques. Avec le COJES cible ne pouvait être mieux choisie.

Selon les termes de référence, dans le cadre de la mise en œuvre de la seconde composante du projet visé et relative à la vulgarisation formation labellisation et l’opérationnalisation du dispositif national sur les modes alternatifs de règlement des litiges, le Cabinet Grant Thornton avait décidé d’organiser cet atelier de formation sensibilisation de deux jours, afin de mieux outiller des journalistes économiques sur les modes alternatifs de règlement des litiges, pour un meilleur relais de l’information.

 

Lancé le jeudi 29 février, une riche composante dont des partenaires techniques, financiers et institutionnels, des responsables de la Direction de l’ordonnancement des dépenses publiques, de l’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQQSF),, du Centre de Formation Judicaire, du Comité National de Médiation Conciliation, du Centre d’Arbitrage et de Médiation de Dakar, du Tribunal de Commerce de Dakar, sans oublier les Maisons de justice ont largement échangé à travers des panels, mais aussi de questions-réponses à plus d’une vingtaine de journalistes économiques, et communicants.

C’est ainsi que discussions ont porté sur la  politique du Sénégal en matière de promotion des modes alternatifs de règlement des différends, les modes Alternatifs de Règlement des Différends et Profil du secteur privé national, mais ceux voisins de Règlement des Différends et l’environnement des affaires au Sénégal, sans oublier la  promotion en cours des activités économiques et attractivité des investissements nationaux et étrangers.

Et l’éclairage du Pr Ndiaw Diouf a permis aux journalistes de mieux s’imprégner des initiatives visant à désengorger les tribunaux étatiques, à soutenir la compétitivité de l’économie sénégalaise, mais aussi de contribuer à l’amélioration de la sécurité juridique des affaires au Sénégal en créant une justice plus spécialisée, plus proche des acteurs économiques pour régler de façon souple, rapide et efficace les litiges industriels et commerciaux.

Il s’agit entre autres de l’Observatoire de la Qualité des Services et Financiers (OQSF) créé sur la base du décret n° 2009-95 en date du 2 octobre 2008 et du Centre d’Arbitrage, de Médiation et de Conciliation (CAMC) logé à la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Dakar. Au demeurant, le Centre d’Arbitrage de Médiation et de Conciliation a été créé en 1998 à la demande du secteur privé pour :

D’autres personnalités comme le magistrat Malick Lamotte, directeur général de l’Office national de recouvrement des avoirs criminels (ONRAC), sont revenus sur les avantages des modes alternatifs de règlement des différends, tels que la médiation et la conciliation, a insisté sur le nécessaire ‘’désengorgement des juridictions classiques et la réduction des délais de traitement des contentieux économiques et financiers’’.

Dans la  présentation de cas pratiques de médiation, d’autres voix, comme celle de Mme Soda Dia ont tenu en haleine l’attention des journalistes sur diverses conciliations en matière commerciale comme civiles, avec des aboutissements heureux.

Une meilleure connaissance sur beaucoup d’instruments qui donne envie aux journalistes économiques de tourner la fameuse formule « Nul n’est sensé ignorer la loi ! » en « Nul s’est sensé ignorer les Modes alternatifs de règlement de différends (MARD) ».

Nous y reviendrons plus en détails…..

Michel DIEYE

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Michel DIEYE

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