Le Mandat- La circulation est difficile pour les véhicules de transport en commun durant cette période hivernale. Ce, à cause des nids de poule et des eaux pluviales qui inondent la chaussée.
Les mauvaises routes indisposent sérieusement les usagers du transport routier urbain en banlieue. Car par ces temps qui courent, certains transporteurs dont ceux de l’AFTU ont décidé de changer l’itinéraire de leurs véhicules face aux nombreux préjudices qu’ils subissent sur leurs outils de travail sans pour autant alerter les autorités.
« Nous avons alerté et écrit à qui de droit à savoir l’ Ageroute et le CETUD. Mais les personnes qui les dirigent ont fait preuve de mépris à notre égard. Et chaque année, c’est la même situation. Je me demande si l’on fait partie du Sénégal.
Je demande au président de la République de réagir face au calvaire que nous vivons. Car comme les gens qu’il a mis dans ses services sont incompétents pour les régler, qu’il intervienne pour le faire. Car aujourd’hui, la situation est maintenant devenue critique car nos véhicules tombent en panne à cause de ces mauvaises routes. Or que, nous avons pris des engagements avec les banques »a d’emblée fait savoir le transporteur Yamar Diop du GIE Thiaroye Yeumbeul de l’AFTU.
Et d’ajouter « C’est pourquoi, nous avons changé d’itinéraires dans plusieurs lignes ».
Pour ce qui est des préjudices qu’ils subissent sur les routes, Yamar Diop soutient « Tout le temps, nos véhicules tombent en panne à cause de l’état piteux des routes et des eaux pluviales stagnantes sur la chaussée. Aujourd’hui, tous nos chauffeurs sont malades»
Un avis que partage le chauffeur de la ligne 76 Modou qui ajoute « La situation du transport est intenable à cause du mauvais état des routes et des inondations. Toutes les routes ont des nids de poules et sont envahies par les eaux pluviales. Toutes les routes sont dégradées et ont des nids de poule. D’autres sont envahies par les eaux pluviales. Ce qui fait que nous sommes obligés parfois d’emprunter les ruelles sablonneuses pour transporter les clients à nos risques et périls ».
Ces acteurs du transport qui se disent dépités du mutisme des autorités face à leurs problèmes comptent s’organiser avec les moyens du bord avec des opérations de remblais.
« Nous avons écrit à toutes les autorités. Mais jusqu’à présent, nous n’avons obtenu aucune réponse. C’est pourquoi, nous avons décidé de mobiliser les moyens du bord pour faire des opérations de remblais » conclut Yamar Diop