Les questions sécuritaires et politiques en Afrique de l’Ouest ainsi que la coopération institutionnelle étaient au centre des discussions, le mardi 26 septembre 2017, à New-York, aux Etats-Unis, entre le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Marcel de Souza, et le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.
Ces discussions ont notamment porté sur la crise politique qui perdure en Guinée-Bissau, les récents événements politiques au Togo, et la situation sécuritaire au Mali, nous apprend un communiqué parvenu à www.lactuacho.com.
« Nous devons œuvrer pour créer la paix au Mali », a indiqué le chef de l’organe exécutif de la Cedeao. Marcel de Souza et son hôte ont convenu de rechercher les voies et moyens susceptibles de renforcer la lutte contre le terrorisme dans ce pays en particulier, et dans la région du Sahel en général. C’est en ce sens, nous dit-on qu’ils ont loué l’initiative du G5 Sahel, et noté les avantages relatifs à une mutualisation des forces communautaires pour créer la paix au Mali et au Sahel.
Marcel de Souza et Antonio Guterres ont également échangé sur les modalités du transfert à la Cedeao de la radio de la Mission des Nations unies au Libéria (UNMIL), et de l’accompagnement des Nations unies à l’amélioration des conditions de santé des populations, particulièrement la lutte contre la fistule obstétricale, .
Sur le plan santé et concernant la lutte contre la fistule obstétricale, Marcel de Souza a informé le secrétaire général des Nations unies de la tenue, le 5 octobre 2017, à Niamey, au Niger, du Forum des premières Dames de la Cedeao.
Durant cette rencontre, un signal fort sera lancé pour la lutte contre la fistule obstétricale, les mariages précoces et le phénomène des « enfants sorciers », a souligné M. de Souza.