En cette Journée mondiale de l’environnement (5 juin, avec des événements dès ce 4 juin), le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et la FAO lancent la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes, qui comprend un événement de haut niveau avec la participation d’Imran Khan, le Premier ministre du Pakistan (hôte de la Journée mondiale de l’environnement de cette année), le secrétaire général de l’ONU, la chancelière allemande Angela Merkel, le Pape François et de nombreuses autres personnalités mondiales de haut niveau.

Cette Décennie est un cri de ralliement mondial pour guérir notre planète : Face à la triple menace du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution, le monde doit redoubler d’efforts pour raviver les écosystèmes endommagés qui soutiennent toute vie sur Terre.

La note d’annonce souligne que la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes est un effort mondial visant à restaurer la planète et à assurer une seule santé pour les personnes et la nature. Il vise à prévenir, arrêter et inverser la dégradation des écosystèmes sur tous les continents et dans tous les océans. Elle peut également contribuer à mettre fin à la pauvreté et à la faim, à lutter contre le changement climatique et à prévenir la perte de biodiversité, contribuant ainsi aux objectifs de développement durable (ODD).

La restauration des écosystèmes endommagés est particulièrement cruciale dans le contexte de la pandémie actuelle du COVID-19 et de l’approche Building Back Better.

Dirigée par El Salvador et avec plus de 70 pays, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé 2021-2030 Décennie pour la restauration des écosystèmes le 1er mars 2019. Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sont chargés de diriger la mise en œuvre.

La Décennie sera officiellement lancée lors d’un événement virtuel spécial de haut niveau ce vendredi 4 juin. L’événement réunira des agences des Nations Unies, des chefs d’État et de gouvernement, des ministres, des responsables politiques, la société civile, le secteur privé, des institutions financières, des chercheurs, des jeunes, des artistes et des militants, entre autres.