Environnement : 2, 400 millions d’ha affectés par la dégradation des sols au Sénégal

Les  résultats présentés par études  réalisées par le Comité Inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) affichent des chiffres impressionnants : sur les 3 800 000 ha de terres arables dont dispose le  Sénégal, les  2 400 000 ha sont fortement dégradés.

Selon le Dr  Mamadou Ndiaye, plusieurs facteurs dont l’utilisation irrationnelle des engrais chimiques, la réduction du couvert végétal du fait de la déforestation et de la sécheresse, sont entre autres les causes  de l’appauvrissement  des sols sont en cause.

Il s’exprimait à Dakar lors du lancement officiel des  activités  du Groupe Éléphant Vert au Sénégal à travers une présentation axée sur le  thème : « Quelles solutions pour une agriculture saine et durable au Sénégal ? ». D’après le Dr Ndiaye,   environ 13% de ces terres sur lesquelles vivent  22% de la population sénégalaise  sont dégradées. Le cout annuel de ces dégradations a été  estimé à environ 550 milliards  soit 8% du produit  intérieur  brut  (PIB).

« Nous avons choisi le Sénégal parce que c’est un pays  stratégique en Afrique de l’Ouest. Il est également  un vivier  important de l’Agriculture qui est une vision très claire dans le PSE », a indiqué de son côté René  Bajikile Matala, le directeur général  de la  structure  spécialisée  dans  les intrants biologiques, « l’Eléphant vert  Sénégal ».

Aliou  Dia  le président  de  l’association « Forces paysannes »,  qui prenait part à cette rencontre, a souligné  que l’avenir de  l’agriculture durable est biologique.  Le groupe concrétise   « Eléphant vert Sénégal » s’est engagé  en faveur   d’une agriculture  saine  et durable  en mettant  à la disposition  des agricultures  africains , des solutions  biologiques  et naturelles  à travers des cultures  biofertilisants, biostimulants et biopesticides.

Pape Ismaïla CAMARA
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