Durant ces deux jours, les discussions ont tourné autour de la valorisation des pensées des retraités. Mansour Sy , ministre du Travail, du Dialogue social, des organisations professionnelles et des relations avec les institutions en clôturant au nom du premier ministre les travaux sanctionnant la deuxième conférence sociale. A ainsi résumé les attentes :
«Je souhaite que vous puissiez engagés rapidement les discussions tripartite pour définir le calendrier et la méthode de la mise en œuvre de ces réformes et recommandations de la conférence sociale. Beaucoup de revendications importantes ont été prises en termes de reformes paramétriques pour revoir entre autres les assiettes de cotisations, les taux de cotisation »
Il a relevé au passage beaucoup de propositions concernant les réformes institutionnelles dont la mise en place de nouveaux piliers de retraites complémentaires pour tous les sénégalais, comment faire pour que tous les sénégalais aient un régime obligatoire de retraite de complémentaire…
Pour les travailleurs, Mademba Sock qui parlait en leur nom a indiqué que les reformes souhaitées sont d’importance majeurs avec un seul objectif : permettre aux travailleurs de vivre décemment.
Sur les efforts fournis par le gouvernement, il martelé que « C’est bien mais c’est pas assez. Il faut fait encore plus pour les retraités car ils ne méritent pas de cette situation difficile et l’intérêt de cette conférence sociale c’est de faire qu’il y ait des structures qui prennent en charges les préoccupations des retraités ».
C’est ainsi que les rideaux sont tombés hier à Dakar sur la deuxième conférence sociale sur : « la réforme des retraités au Sénégal : vers des régimes viables et inclusifs ». Pour la mise œuvre de la feuille de route, un dialogue entre le ministère du travail, le patronat et les travailleurs est attendu