«Après l’enclavement déploré depuis des décennies par la population, la commune de Ballou sombre dans l’obscurité totale. Plusieurs jours sans électricité, à cela s’ajoute par­fois le manque d’eau potable. Cet acte d’irresponsabilité est justifié et nous avons les preuves de ce que nous avançons», a indiqué le conseiller municipal, Bakary Nianghane. S 24 heures

1. Nianghane de renchérir : «La première responsabilité d’un homme politique digne de ce nom est de veiller à ce que la population soit en sécurité, mais aussi de trouver la source des maux de la société à laquelle il appartient.

Nous avons entrepris de vérifier par nous même les problèmes des coupures d’électricité qui est l’origine de ce chaos et les cri de cœur de la population».

Qui explique : «Un travail de moins de six (6) mois montre clairement la négligence dans l’entretien de cette affaire. 7 sept poteaux en béton sont déjà au sol et plus d’une dizaine en inclinaison totale. Entre Bakel et Ballou, quand un problème surgit on a tout le mal du monde pour que la Senelec nous dépêche un technicien. Quand il s’agit des factures, leurs éléments sont toujours au premier rang et nos problèmes sont relégués au plan secondaire».

Toujours selon lui, «Nous sommes laissés à nous même, les élus locaux ignorent nos soucis et passent comme une caravane, sans nous alerter ni nous rassurer qu’ils feront leur travail pour lequel ils sont mandatés».

À l’endroit des autorités, il pointe : «Nous lançons un appel aux autorités compétentes de prendre au sérieux les problèmes que nous soulevons. Il est important de signaler que nous sommes une commune frontalière entre Mali et la Mauritanie, un endroit connu pour l’insécurité s’il y’a pas d’électricité».

«D’ailleurs l’histoire a montré, à travers ses années les crimes commis par des malfaiteurs venu d’ailleurs, on compte même des décès à Ballou, Golmy, etc.», a-t-il conclu