Vox populi- Dr Rose Wardini, a révélé une autre facette inconnue d’elle du grand public : celle d’une vraie passionnée d’agriculture, En effet, dans le cadre de la tenue de la 4e édition du programme les vacances agricoles’, elle s’est déplacée, ce dimanche, dans ses champs avec ses collaborateurs pour préparer la campagne agricole.
Au-delà de cette passion, elle veut à travers ses actions, participer à l’objectif d’autosuffisance alimentaire au Sénégal. D’après elle, faire la politique est une manière de «consolider» ses actions sociales au quotidien.
Et depuis des années, Latmingué, sa commune natale l’accueille en cette période. Elle y consacre beaucoup de moyens sans l’appui de personne. Beaucoup d’étudiants y viennent passer les 3 mois de vacances. En plus, ces étudiants sont pris en charge par elle durant les trois mois de vacances.
La Présidente de Sénégal Nouveau, renseigne que l’objectif est d’occuper utilement ces jeunes pour leur éviter une perte de temps. Il s’agit, pour elle, d’aider les jeunes à découvrir les opportunités dans l’agriculture et la transformation des produits agricoles, la consommation des produits locaux, etc.
«Nous avons formé ces jeunes en entrepreneuriat agricole, en leadership, pour pouvoir occuper leurs vacances de façon utile, mais également pour pouvoir mener à bien leurs futurs entreprises. Nous avons toujours prôné le retour à la terre, car pour assurer la souveraineté alimentaire, c’est à dire bien manger et de façon saine, il faut de bonnes techniques agricoles. Et le hasard a fait que nous sommes tombés aujourd’hui sur une très grosse pluie, ce qui présage un bon début d’hivernage. Et Après avoir semé et récolté, il faudra transformer pour faire la promotion du consommer local», a expliqué l’initiatrice dudit programme.
Madame Wardini renseigne «la logique du programme ‘les vacances agricoles’ sera de montrer aux jeunes que nous pouvons produire sur place tout ce qui est importé chez nous. Cette formation peut aider les jeunes à trouver les idées entrepreneuriales et à s’engager dans la transformation agroalimentaire ou à devenir un technicien dans ce domaine. »
« Avec l’aide de nos partenaires étrangers et locaux, nous voulons mettre à la disposition des jeunes, des connaissances pour mieux les orienter au retour à la terre. Mais également à la création des projets agricoles innovants et à la déconstruction des préjugés», ajoute-t-elle.