Economie : La BAD octroie plus 79 milliards au Sénégal pour désenclaver l’île à Morphil et réfectionner la RN2

Le ministre de l’économie, des finances et du Plan du Sénégal et le le Représentant régional Résident de la Banque africaine de Développement à Dakar, ont précédé à la signature d’un accord de financement portant sur un projet de réhabilitation de la Route nationale 2 et de désenclavement de l’ile à Morphil.

Cet accord qui porte sur un montant de 120 810 000 d’Euros soit 79 246 000 000 de FCFA, a été paraphé hier vendredi 22 janvier 2016 à Dakar, devant le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, de certains Directeurs généraux, Directeurs et Chefs de services.

Dans son discours, le ministre Amadou Bâ a expliqué que le projet consiste d’une part, à  mettre aux normes la route nationale n° 2, par la réhabilitation de 337 km de routes dégradées, l’aménagement et le bitumage de 287 km de routes et, d’autre part, à permettre le désenclavement de l’île à Morphil grâce au renforcement de 29 km de routes et à la construction de 12 km de voies urbaines.

« A cela s’ajoutent l’aménagement de 100 km de pistes rurales ainsi que la réalisation d’infrastructures socioéconomiques de base (sanitaires, scolaires, hydrauliques), de plateformes multifonctionnelles et de foyers améliorés au profit des femmes » a-t-il ajouté.

En plus large, ce projet, en plus d’assurer une meilleure mobilité dans les régions du nord et de l’est (Louga, Saint-Louis, Matam et Tambacounda), permettra de positionner la route nationale n° 2 comme un axe d’interconnexion stratégique tant sur le corridor Dakar-Bamako par le nord que la route eurafricaine Dakar-Nouakchott-Tanger-Madrid ; d’où l’objectif du projet  d’améliorer sensiblement les échanges avec nos partenaires dans la sous-région.

C’est aussi sans oublier que son impact social sera très important, car au-delà de l’augmentation de leurs revenus et de l’amélioration de leurs conditions de vie, les populations pourront, au besoin, aller plus facilement, dans les grands centres de santé les plus proches, a aussi expliqué le ministre.

Michel DIEYE

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