Signature d’une convention de garantie entre le FONGIP et le Ministère du commerce, le secteur informel vers une meilleure valorisation

Si les récoltes répondent à la promesse des fleurs, le secteur informel sénégalais tend à court et moyen terme vers une meilleure productivité pour plus d’efficacité sur toute l’étendue du Sénégal. En tout cas, c’est un des objectifs de la signature de convention à laquelle Doudou Ka, l’administrateur général du FONGIP et Alioune Sarr, le Ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des Produits locaux et des PME ont précédée hier Mardi 12 Janvier 2016 au CICES.

Le secteur informel dans sa largeur composante qui sera doté progressivement d’une enveloppe de 2 Milliards de FCFA. Cette initiative entre dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’appui au secteur informel avec le FOGASI, qui, en lien avec le ministère en charge de ce secteur, tend vers une nouvelle étape dans les outils et moyens mis à la disposition de ses acteurs pour aider au développement de leurs activités.

Pape Demba Ndao, le directeur des PME, dans une longue présentation, a expliqué pourquoi le secteur concerné ne doit pas être considéré comme un problème, mais plutôt comme une opportunité, malgré les difficultés de bien saisir ce volet économique vivant et dynamique du Sénégal.

Pour preuve, le ministre du commerce, leur tutelle a confirmé dans son intervention que le secteur informel englobe plusieurs pans de notre économie. Des pans dont on ne saurait occulter son importante contribution au PIB.

D’ailleurs, selon les chiffres livrés par l’administrateur général du FONGIP, Doudou Ka, chiffres tirés d’une enquête nationale sur le secteur informel, hors agriculture, ce volet de notre économie emploie plus de 2, 2 millions de personnes, soit 48,8% de la population active et crée plus de 2655 milliards FCFA de valeur ajoutée, représentant 41,6% de notre PIB.

Mais toujours selon Doudou Ka, paradoxalement, malgré l’importance des activités informelles, les conditions de travail demeurent difficiles, largement à cause du manque de moyens financiers pour une prise en charge des investissements et acquérir d’autres outils de production.

Ainsi cette convention devrait aussi permettre de renforcer les capacités techniques et de managériales des acteurs, d’aménager des sites d’installation et de multiplier les formations pour plus de progrès dans les différentes filières.

Parmi les résultats attendus les intervenants ont aussi souligné une meilleure production en volume et en valeur, pour permettre aux PME et TMPE de saisir des opportunités plus larges et pouvoir faire face à leurs homologues de la sous-région, surtout avec l’ouverture de ce marché avec le Tarif extérieur commun (TEC) de la CEDEAO.

Michel DIEYE

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