Le service de transfert d’argent Wari SA, dans des difficultés depuis plusieurs mois face à la concurrence, va devoir répondre à ses employés qui ont manifesté ce vendredi tout leur ras-le-bol. Réunie autour d’un collectif, les travailleurs de cette société qui se disent abandonnés à leur sort sans aucun soutien, alertent l’opinion nationale et internationale et exigent que justice soit faite. Ce, le plus rapidement possible.
Selon les membres de ce collectif, dans un communiqué parcouru par 24 Heures, ils subissent une vraie «injustice», «Depuis plusieurs mois pour certains et plusieurs années pour d’autres de la part de (leur) ex-employeur», nous dit « 24 heures ».
A en croire ces travailleurs très remontés contre leur patron, ils ont «reçu en date du jeudi 25 février 2021, pour la plupart des lettres de suppressions de poste (en Pj), faisant état de lettre de licenciement avec effet le vendredi 26 février 2021, avec pour Objet : Réorganisation et suppression de Poste». Ce fustigent-ils, alors qu’ils bénéficient tous de contrats à durée indéterminée (CDI).
Une plainte à l’Inspection du travail
Dans leur note, ils précisent qu’ils n’ont jusqu’à présent reçu «aucun droit pendant plus d’une quinzaine de jours. Au milieu du mois de mars, nous avons reçu chacun un document comportant le solde de tout compte daté du 26/02/2021 ne comportant aucune date d’échéance de paiement, que nous avons tous signé et retourné à la direction», fulminent les employés en question.
Selon toujours le journal, dans le document, ces employés qui n’en peuvent plus, rappellent qu’ils ont déjà fait plusieurs démarches dont des courriers à la CNTS, une plainte à l’Inspection du travail), pour entrer en possession de leurs droits. Il faut noter que ce Collectif des travailleurs de Wari comprend des pères de familles, des gens malades qui doivent payer leurs soins, leurs locations, leurs dépenses quotidiennes entre autres.
