Covid 19: La propreté n’a pas toujours été une évidence, des mains propres, ça sauve des vies (par Aly Saleh)

La pandémie actuelle a montré que le risque infectieux était loin d’appartenir au passé. Désormais il faut apprendre à cohabiter avec le virus motel nous disent les autorités. Et aujourd’hui, des règles d’hygiène élémentaires sont martelées comme méthodes essentielles pour limiter les transmissions.

S’il fallait dresser un état des lieux des comportements et des connaissances en matière d’hygiène et d’impact sanitaire, nous comprendrons qu’ aujourd’hui encore, les êtres humains sont inégaux face à l’hygiène, comme ils le sont en matière d’éducation, de logement, d’alimentation ou d’accès aux soins.

 

Vous en conviendrez, des mains propres, ça sauve des vies. Une évidence et pourtant cette mesure d’hygiène de base essentielle en matière de santé publique n’a jamais été autant d’actualité, autant martelée , autant placardée qu’en cette période de pandémie. La propagation planétaire du Covid 19 est venue nous rappeler que les maladies infectieuses n’étaient pas réservées , aux régions les plus pauvres ou aux populations défavorisées , loin de là.

Pas plus que ce risque viral appartenait au passé. Alors que les chercheurs du monde entier sont en quête du bon vaccin que les études cliniques tentent de déterminer. Quel médicament sera efficace contre la maladie émergente?

L’essentiel de la riposte repose aujourd’hui sur la prévention. Distanciation physique, port du masque et mesure d’hygiéne avec comme socle, la propreté des mains.

Propreté qui repose sur deux produits ,le savon et le gel hydro alcoolique. Deux produits et une ressource, l’eau, inéquitablement accessibles sur la planète.

Ce qui explique aussi qu’ aujourd’hui encore, l’impact de la maladie infectieuse reste directement lié au niveau de développement.

La crise sanitaire a donc replacé au premier plan, une réglé élémentaire, se laver les mains.

Où plutôt réapprendre à nous laver les mains.

Ne pas négliger ce geste, ni à la maison, ni au travail ou en sortant des transports. Une bonne habitude qui nous rappelle aussi qu’au delà de l’accès aux soins, des progrès de la recherche et de l’investissement public en matière médicale, eh bien notre santé et celle des autres dépend d’abord de nous.

 

Aly Saleh journaliste/ chroniqueur

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