Côte d’Ivoire /planification familiale : 613.000 grossesses non-désirées, 219.000 avortements à risque évités

La collaboration entre la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF) se porte bien. Grâce à cette collaboration, environ 613.000 grossesses non-désirées, 219.000 avortements à risque et 2.600 décès maternels ont été évités.

L’information a été rendue publique le jeudi 23 mars 2023 à Abidjan-Plateau par Nassénéba Touré, la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, à l’occasion du lancement du bureau sous régional à Abidjan de l’IPPF pour l’Afrique de l’ouest et du Centre.

Le taux de mortalité maternelle en baisse

Nassénéba Touré a salué cette collaboration qui a des résultats probants. A juste titre, elle a indiqué que le ratio de la mortalité maternelle est passé de 614 décès en 2012 à 385 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes en 2021.

Le taux de couverture en consultation prénatale qui était de 44% en 2012 est passé à 57,1% en 2021

« Sur les résultats en matière de santé maternelle et infantile, santé des adolescents et des jeunes, le taux de couverture en consultation prénatale qui était de 44% en 2012 est passé à 57,1% en 2021 selon l’Eds-CI 2021 », a souligné la ministre ivoirienne de la Femme, de la Famille et de l’Enfant pour qui de nombreux défis restent à relever en dépits des résultats probants.

L’appel de la ministre Nassénéba Touré

Dans cette dynamique, elle a invité tous les acteurs de la planification familiale à redoubler des efforts et prendre tous les engagements pour entre autres, allouer chaque année un montant de 2,5 milliards de francs CFA de budget au ministère en charge de la Santé pour la planification familiale, pour l’achat, le stockage et la distribution des produits contraceptifs et entrants stratégiques jusqu’au dernier km du territoire ivoirien.

La raison du choix d’Abidjan pour abriter le bureau de l’IPPF

Pour Evelyne Pétrus-Barry, directrice régionale de l’IPPF région Afrique, l’ouverture du bureau sous régional à Abidjan correspond à un choix stratégique d’amélioration de l’accès des populations marginalisées de l’Afrique de l’ouest et du centre et à la promotion de la pleine jouissance de leurs droits à la santé sexuelle et reproductive.

linfodromecom

Oumou Khaïry NDIAYE
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