Corruption en Afrique : les principales recommandations de Transparency International issues du Baromètre mondial de la corruption

L’enquête du Baromètre mondial de la corruption pour l’Afrique a été réalisé par l’Afrobaromètre dans 34 pays, dans le cadre du la série 7 de ses études, en collaboration avec Transparency International.

Le travail de terrain a été mené entre septembre 2016 et septembre 2018, et les enquêtes ont été échantillonnées et pondérées pour être représentatives à l’échelle nationale.  Les résultats globaux pour l’Afrique sont équivalents à la moyenne des pays étudiés. Comme recommandations, Transparency International presse les gouvernements de respecter leurs engagements en faveur de la lutte contre la corruption et de :

  • Mener une enquête, engager des poursuites et sanctionner les coupables pour tous les signalements de corruption dans les secteurs privé et public sans exception.
  • Élaborer des standards minimums et des lignes directrices pour une passation de marchés éthique et développer les bonnes pratiques solides de passation de marché sur tout le continent à travers la formation, le suivi et la recherche.
  • Adopter des pratiques de commande publique ouverte pour rendre les données et les documents plus clairs et plus faciles à analyser et garantir la transparence des procédures de recrutement.
  • Créer des mécanismes pour recueillir les plaintes des citoyens et renforcer la protection des lanceurs d’alerte afin que les citoyens puissent signaler les cas de corruption sans crainte de représailles.
  • Permettre aux médias et à la société civile de demander des comptes aux gouvernements.
  • Promouvoir la transparence des financements des partis politiques.
  • Accepter la coopération transfrontalière pour lutter contre la corruption. Les autorités doivent créer des registres publics précisant les noms des détenteurs de sociétés écrans, et adopter et faire observer des lois sur les avoirs détournés.

Par ailleurs, les dirigeants et conseils d’administration des entreprises, y compris des multinationales présentes en Afrique, doivent appliquer avec efficacité et transparence les plus hautes normes internationales de lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent. FIN À propos du Baromètre mondial de la corruption

Pape Ismaïla CAMARA
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