Conférence annuelle de l’African Business Lawyers Club : l’éducation et les nouvelles technologies seront au cœur des débats

La 10ème édition de la conférence annuelle de l’African Business Lawyers’ Club (“ABLC”), organisée en partenariat avec MEDEF International et intitulée « New Tech : Shaping the Future of Education in Africa », se tiendra le 29 septembre prochain de 18h00 à 20h00 par visioconférence.

Continent en proie à de multiples mutations, l’Afrique connait des dynamiques contradictoires. En dépit du fort taux de scolarisation, un élèvé/étudiant africain sur trois ne suit pas un cursus régulier, du fait notamment de l’absence d’infrastructures, du déficit de formation et du manque de professeurs qualifies. En 2020, les acteurs du secteur ont su tirer parti des nouvelles technologies, pour maintenir le suivi des enseignements durant la crise sanitaire.

Aujourd’hui, une réflexion plus globale émerge quant à l’utilisation plus pérenne des outils technologiques dans le secteur éducatif en Afrique en tant que levier de développement. Parallèlement, si la couverture numérique s’étend à marche forcée avec 40% de la population bénéficiant d’un accès au réseau internet, seuls 60% des africains ont accès à l’électricité́, limitant ainsi les possibilités d’utilisation des outils technologiques par les familles, et par conséquent, par les élèves et les étudiants. La conférence organisée cette année par l’ABLC sera l’occasion de débattre sur l’ensemble de ces problématiques.

Parmi les invités, des personnalités et experts de premier plan issus de ces domaines, à l’image de Papa Amadou Sarr, Ministre Délégué à l’Entrepreneuriat des femmes et des jeunes du Sénégal, Kamissa Camara, Directrice des Affaires Extérieures et Politique Africaine à l’institut Tony Blair et ancienne ministre de l’Economie numérique et de la Prospective du Mali, Adnane Ben Halima, Vice-président en charge des relations publiques pour la région Méditerranée de Huawei Northern Africa ou encore Mouhamadou Diallo, Fondateur et Directeur General de Cio Mag.

L’objectif : susciter des réflexions sur l’intégration des nouvelles technologies dans les systèmes éducatifs africains et ainsi ouvrir la voie vers des évolutions tant en matière de régulation qu’en matière de process et de stratégies aussi bien au sein des organisations publiques que privées.

L’événement accueillera deux tables rondes : la première aura pour objet d’analyser dans quelle mesure l’intégration pédagogique du numérique peut permettre une amélioration du système éducatif africain actuel ; la seconde permettra d’envisager les nouvelles technologies comme vecteurs de croissance et de développement en Afrique.

Selon Hugues Hounkpati, Président de l’ABLC : “Cette année, nous avons souhaité mettre en avant des thématiques d’actualité́, structurantes pour l’avenir de l’Afrique. Le développement du continent ne peut être envisagé sans un renforcement des politiques et initiatives en matière d’éducation, et sans une transformation digitale aboutie. C’est donc avec engagement que nous réfléchirons, au cours de cette 10ème conférence, à des modèles qui permettront au continent de s’inscrire durablement dans une transition numérique qui servira de tremplin au développement de l’éducation et de la formation en Afrique”.

Créé́ en mai 2011 sous forme d’association loi 1901, l’African Business Lawyers’ Club (ABLC) est un club réunissant de jeunes professionnels du droit. Fort de plus de 120 membres exerçant sur les cinq continents et représentant plus de 20 nationalités.

D’après Agence 35° Nord, , l’ABLC s’attache à promouvoir la richesse et l’actualité́ de la vie des affaires en Afrique à travers quatre axes : la formation interne de ses membres à la pratique des affaires en Afrique, la formation externe à l’attention des étudiants et professionnels établis en Afrique, la sensibilisation des investisseurs intéressé par l’Afrique sur la richesse et la qualité́ de l’environnement des affaires du continent et, enfin, la sensibilisation des différentes parties prenantes sur la nécessité de s’adapter aux standards internationaux.

Mamadou Nancy Fall
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