Le lieutenant et maire de Dakar est également revenu sur cette affaire Amy Ndiaye pour la dédramatiser. M. Dias a relevé quelques évènements majeurs notés dans la capitale qui sont, à ses yeux, plus regrettables que cette affaire qui a créé l’émoi.
A l’en croire, les faits reprochés à ses deux collègues du Parti pour l’unité et le rassemblement (PUR) ne doivent pas être les seuls éléments assimilables à de la violence.
«Empêcher Khalifa Sall d’être candidat, ça c’est de la violence et personne n’en parle. Mettre Pape Ale Niang en prison, c’est de la violence et personne n’en parle. Aujourd’hui, vouloir nous imposer une troisième candidature anticonstitutionnelle qui peut éventuellement installer ce pays dans un désordre indescriptible, c’est de la violence et personne n’en parle. L’assassinat de Fulbert Sambou, c’est de la violence et personne n’en parle. L’assassinat de François Mancabou, c’est de la violence et personne n’en parle. On nous parle d’une gifle, une claque…», a déclaré Barthélémy Dias comme pour minimiser l’importance donnée à cette affaire.
Le maire de Dakar de relever que des faits majeurs de cette nature ont toujours été enregistrés dans l’hémicycle.
«A l’Assemblée nationale, on se donnait des coups de poing depuis la nuit des temps. Donc, nous avons la responsabilité d’aller défendre nos camarades. Parce que ce qu’ils veulent, aujourd’hui, c’est nous déstabiliser à l’Assemblée, c’est nous démoraliser, nous démobiliser, pour vouloir domestiquer l’Assemblée nationale et, bien sûr, faire leur sale besogneux. Et cela ne passera pas», a prévenu M. Dias.
Vox populi
