Depuis la création de l’Association Internationale de Développement (AID), ce guichet de la Banque Mondiale qui finance les pays les plus pauvres de la planète, les pays donateurs y ont engagé 311 milliards de dollars, les engagements des États-Unis à eux seuls y représentant 19,31 % du total (60 milliards de dollars).
Serait-il vraiment sérieux de d’imaginer une seule seconde, que le Président Américain Donald Trump fermerait l’USAID, sa propre agence nationale de développement, tout en continuant de financer la bureaucratie multilatérale de l’AID, sans un quelconque jugement de cohérence, de pertinence et d’impact de ses interventions?
Gouverner étant aussi prévoir, anticiciper et gérer des contradictions, les experts des gouvernements Africains devraient éviter à leurs patrons, d’essayer de mettre leurs diffultés financières et budgétaires sur le dos d’un Président Américain élu par les Américains, pour exactement tenir les promesses électorales qu’il leur a faites.
Parce que les populations Africaines ne sont pas aussi dupes qu’on pourrait le croire. En plus, rien ne les oblige à accepter ce genre d’excuses, pour laisser des gouvernements continuer de jouir des délices du pouvoir, tout en avouant leur incapacité à les gouverner pour les sortir de la pauvreté.
Parce que cela s’appelerait régner sur des populations dans des Républiques, sans aucune légimité.
Il faudrait alors retourner consulter les populations par Référendum pour expliquer la situation et redemander leur confiance, si on se dit démocrate dans l’âme et dans les principes.
J’insiste encore, comme je le fais depuis bientôt 9 ans que j’ai décidé de quitter la Banque Mondiale, pour retrouver mes libertés d’opinion, d’expression, de conseils, de propositions et de ton et conjurer les dirigeants Africains d’ouvrir de véritables concertations nationales inclusives, sur la conception et la mise en œuvre de stratégies de développement qui permettent enfin, de bâtir les économies du continent sur leurs forces.
Ce qui est parfaitement possible!
Des dirigeants n’ont donc aucun droit et encore moins, aucune légitimité, de continuer d’imposer le déshonneur de la mendicité internationale à leurs populations qui s’appauvrissent toujours plus, en étant assises sur des tas de richesses.
On prend le Pouvoir par le Savoir!
C’est aussi valable pour des populations informées et éveillées par de la subversion épistémologique passive, qu’elles vivent de manière permanente avec les réseaux sociaux et les plateformes numériques, qu’aucun gouvernement ne peut brider ou censurer.
Il faut donc se mettre sérieusement au travail, pour éviter d’exaspérer les populations Africaines et faire en sorte que le pouvoir politique ne finisse par se retrouver dans la rue, pour être récupéré par les forces les plus structurées avec des promesses populistes intenables et/ou le contrôle direct des moyens de la violence.
Tirer sur le porteur de ce message, c’est tirer sur une ambulance!
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