Huit membres de PASTEF /Diourbel dont le coordonnateur départemental du comité de pilotage du programme «Wer Ndomba» Aliou Sène ont été mis aux arrêts par la police de Diourbel pour manifestation non autorisée sur la voie publique. Des «arrestations arbitraires» , fustige PASTEF et qui seraient survenues, d’après le communiqué de presse, «lors d’une activité de sensibilisation et d’information auprès des primo-votants dans la perspective de la prochaine élection présidentielle».
Elles «constituent une énième violation flagrante de la liberté d’association et ne militent pas en faveur de la préservation de nos acquis démocratiques», dénonce le comité de pilotage dudit programme initié par PASTEF.
Et selon les partisans de Sonko, le seul tort de ces militants et responsables du PASTEF arrêtés est de «promouvoir la démocratie en aidant des citoyens, non-inscrits sur le fichier électoral, à pouvoir disposer de leur droit de vote et effectuer librement leur devoir de citoyen lors des prochaines échéances électorales».
Et le comité de Pilotage du Programme Wer Ndomba d’exiger donc la «libération immédiate de toutes les personnes arrêtées et la fin de toutes les formes d’intimidations politiques menées à l’encontre de nos frères et sœurs de parti», fait savoir les pastéfiens qui n’entendent pas céder face à l’«oppression» et comptent, par ailleurs «continuer à défendre les droits et la liberté de tous les citoyens de disposer de leur carte d’identité et de leur carte d’électeur».
Par conséquent, «nous appelons nos équipes d’enrôlement à poursuivre le travail sur le terrain sans crainte et dans la sérénité», conclut le comité de pilotage du programme «Wer ndomba» de PASTEF.
Pour rappel, il est reproché au coordonnateur départemental et aux sept autres militants de PASTEF d’investir la rue sans autorisation et de s’introduire dans le lycée d’enseignement général de la ville pour distribuer de flyers. Une manifestation «non autorisée» par le préfet et interrompue par les éléments du commissariat central.
Vox populi