Vox populi-Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Ousmane Diagne a levé un coin du voile sur les infractions retenues contre le député Moustapha Diop et tous ceux qui sont cités dans l’affaire ‘’Tabaski Ngom’’.

Devant les députés où il a pris la parole hier, lors de la séance dédiée à l’adoption de la levée de l’immunité parlementaire du député Moustapha Diop, le ministre de la Justice a informé que suivant le «réquisitoire introductif du 22 janvier 2025, (…) le Procureur de la République financier a ouvert une information judiciaire contre madame Tabaski Ngom, monsieur Momath Ba et Mor Gueye, ainsi que X, des chefs d’associations de malfaiteurs, de blanchiment de capitaux, de détournement de derniers publics, de faux en écriture privée de banque ou de commerce et usage de faux, d’accès frauduleux à un système informatique et de complicité de ces chefs.

A l’en croire, «les magistrats instructeurs ont estimé, après analyse du dossier, devoir demander la levée de l’humidité parlementaire du député Moustapha Diop». Et ce, conformément, à l’article 61 de la Constitution, qui veut que «aucun membre de l’Assemblée nationale ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi ou arrêtée en matière criminelle ou correctionnelle qu’avec l’autorisation de l’Assemblée nationale».