Accusé de transferts d’électeurs à Ziguinchor : Doudou Ka brise le silence et hausse le ton contre ses accusateurs

Des personnes venues de présumés ressortissants de la Guinée Bissau qui attendaient d’aller voter pour le choix du 5e président de la République du Sénégal ont été l’objet d’une séquestration. Elles ont été surprises dans un local où elles étaient regroupées en attendant le moment d’aller voter. Informés de leur présence, des militants du Pastef Ziguinchor les ont retrouvés dans leurs lieux de rassemblement pour s’en prendre à eux.

Ils leur reprochent en fait de «tentative de fraude électorale». Une affaire qui, à leurs yeux, a été orchestrée par Doudou Ka. Il s’agit de plusieurs ressortissants Bissau guinéens séquestrés dans un quartier de Ziguinchor minus des Cartes nationales d’identités sénégalais. Chose que les populations de Ziguinchor ont dénoncé avant de leur déposséder de leur pièce d’identité Sénégalaise et de pointer un doigt accusateur vers Doudou Ka, responsable politique de BBY à Ziguinchor. Ils lui ont reproché un transfert d’électeurs.

Pour Doudou Ka, occasion ne pouvait être mieux que le jour du vote, pour porter la réplique. Il estime que l’acte commis par les responsables des militants du PASTEF est intolérable dans un Etat de droit en ce que ces jeunes casamançais aillent jusqu’à ôter aux Sénégalais la possibilité d’exercer leur droit de vote.

«La constitution du Sénégal n’interdit pas au binationaux de voter. Les binationaux qui sont Gambiens qui viennent voter parce qu’on ferme les frontières. La veille des élections, il y a des binationaux qui viennent voter au Sénégal. La constitution interdit aux binationaux d’être candidat à l’élection présidentielle, mais pas de voter. Je trouve que l’acte qui a été commis hier par des militants du PASTEF est un acte déplorable, et intolérable dans un Etat de droit pour ôter des Sénégalais à ce qu’ils exercent leur droit de vote », a dénoncé Doudou Ka, responsable politique de l’APR.

Selon lui, le Sénégalais quel que soit où qu’il se trouve, a le droit de voter là où il veut, car pour lui, «c’est ça la démocratie et c’est ça la constitution».

Source Vox populi

Pape Ismaïla CAMARA
Up Next

Related Posts